Abordant le volet des salaires impayés, le ministre de l'Emploi et de la Sécurité sociale a dit que 121 milliards de dinars ont été débloqués depuis 2001 pour la prise en charge des travailleurs touchés par ce problème. Boumerdès. De notre bureau Le ministre de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, qui a effectué une visite jeudi dernier dans la wilaya de Boumerdès, a révélé à la presse que ses services sont en train de mettre en place un plan de résorption du chômage qui va « réduire encore le taux d'inactivité dans notre pays ». Le mécanisme consiste dans la formation des jeunes aux métiers manuels, la motivation des employeurs, la création d'activités par le moyen des organismes existants comme l'Ansej, l'Angem et la Cnac, et le renforcement des dispositifs mis au profit des jeunes chômeurs comme l'Esil, l'Iaig et leur revalorisation. Car « on ne peut plus en 2007 continuer à accorder 2500 dinars dans le cadre de ces dispositifs lancés au début des années 1990 lorsque le SNMG était de 2500 dinars ». M. Louh, qui après la CNAS, s'est rendu à l'inspection du travail de wilaya pour s'enquérir des conditions dans lesquelles évolue le personnel de cet organisme qui se charge de protéger les travailleurs et de les rétablir dans leurs droits à chaque fois que ceux-ci sont bafoués, a déclaré que l'Etat garantit la création de postes de travail dans la dynamique économique nationale, mais il ne peut pas cependant garantir à quelqu'un de garder son poste indéfiniment. Se disant partisan de la flexibilité de l'emploi, le ministre a plaidé cependant pour l'utilisation des recettes pétrolières comme un investissement au profit des générations futures. Et il soulignera que les droits des travailleurs doivent être garantis dans tous les cas. Dans les mêmes bureaux, M. Louh s'est félicité du fait que « le privé emploie autant que le secteur public », puisqu'à Boumerdès les deux secteurs sont à égalité dans le partage de l'offre d'emploi. Au niveau de l'Ansej, le ministre a appris que cet organisme a contribué à la création de 6053 emplois à l'échelle du département depuis son lancement en mai 1998. Abordant le volet des salaires impayés, le représentant du gouvernement a dit que 121 milliards de dinars ont été débloqués depuis 2001 pour la prise en charge des travailleurs touchés par ce problème. Actuellement, il reste quelque 3000 cas qui vont être réglés prochainement, a-t-il ajouté.