Plus de peur que de mal. Un grand danger a failli se transformer en drame, la semaine dernière, n'était la diligence des services de Sonelgaz, alertés par les habitants de la rue Omar Benaïssa (n° 62), et ce, suite à une fuite de gaz de ville dont l'odeur s'échappait des regards de la canalisation des eaux usées. De véritables poches de gaz étaient, en effet, emmagasinées sous terre, selon les techniciens de Sonelgaz qui ont dû établir le constat amer qui se résume dans le médiocre raccordement du gaz de ville effectué il y a plusieurs années par l'entreprise sous-traitante. Par ailleurs, pour rétablir la conduite de gaz, Sonelgaz semble buter contre le problème de l'éclatement d'une canalisation d'AEP, relevant de la Seaal de la subdivision de Bologhine. Entre-temps, les habitants, privés de gaz, ne cessent de faire des va-et-vient auprès de ces deux sociétés interpellées à assumer leur mission. Dans le même sillage, le service Hygiène de la commune de Bologhine, l'Hydraulique et la Seaal ont été saisis, faut-il le rappeler, à maintes reprises par les habitants de la rue Omar Benaïssa ( n°s 58-62) pour trouver une solution au lit des eaux pluviales qui charrie dans cette période des grandes chaleurs les effluves pestilentielles générées par les eaux usées. Ce qui n'est pas sans causer aussi les MTH. « A peine si les services de la Seaal ont daigné visiter les lieux nauséabonds. Et puis, plus rien », tempêtent les riverains qui attendent une action responsable.