Un terroriste a été blessé hier aux environs de 14h suite à un attentat avorté contre des policiers en faction au niveau du centre-ville de Maâtkas, distante de 21 km au sud-ouest de Tizi Ouzou. Selon des sources sûres, le terroriste blessé a tenté de tuer un policier qui a réagi à temps, contraignant le criminel à prendre la fuite avec l'un de ses acolytes. Une opération de recherche et de bouclage de la région a été enclenchée rapidement pour retrouver le terroriste blessé, ajoutent nos sources. Des soldats de l'ANP ont aussi été appelés en renfort pour ratisser le massif forestier environnant d'Amdjoudh, réputé être l'une des nombreuses zones de repli des terroristes du GSPC en Kabylie. Cette agression survient au lendemain d'un autre attentat à la bombe au niveau de la Crête, dans la commune de Mizrana, où un militaire avait été légèrement blessé au moment de la relève d'un barrage fixe. Dans le massif forestier de Yakouren, à 50 km à l'est de Tizi Ouzou, des informations font état de la découverte du corps d'un terroriste criblé de balles à quelques encablures du village Sahel, dans la daïra de Bouzeguène. Selon des sources locales, le corps sans vie du terroriste a été retrouvé avec son arme de type Kalachnikov par des citoyens de la région. Des sources proches du dispositif sécuritaire ont démenti cette information et déclarent qu'aucun bilan de l'opération de ratissage, enclenchée depuis maintenant dix jours à Yakouren, n'est disponible pour le moment. Mais d'autres sources parlent d'ores et déjà de plusieurs terroristes abattus et dont les corps ne sont toujours pas récupérés par les forces de l'ANP qui, selon elles, s'apprêtent à donner l'assaut final. Jusqu'à hier soir, les bombardements de l'artillerie et des hélicoptères se sont intensifiés car un groupe d'une vingtaine de terroristes serait cerné par les parachutistes qui avancent lentement à cause des mines antipersonnel qui sont disséminées en plusieurs endroits de la forêt de Yakouren. Notons que l'un des quatre terroristes abattus lors de l'attaque avortée contre la brigade de la gendarmerie de Yakouren n'est toujours pas identifié. Ce dernier a été aperçu pour la dernière fois dans une mosquée à Azazga, lors de la prière du vendredi. La dégradation de la situation sécuritaire en Kabylie commence à inquiéter plus d'un ces derniers jours où il ne passe pas une journée sans qu'il y ait d'attaque terroriste contre des gendarmes en patrouille ou des policiers en faction.