De la définition des modalités de transfert, d'appropriation à la prise en charge durable des infrastructures socioéconomiques, des engagements ont été pris par l'Agence de développement social (ADS). Ils concernent les 741 projets de développement réalisés de 1999 à 2006 pour un montant de 2 075 000 000 DA. Pour bien maîtriser ces aspects liés à la gestion du projet d'appui au développement socioéconomique local (Padsel/Nea) dans le nord-est du pays, cette institution du ministère de la Solidarité nationale a réuni hier, dans le cadre d'un séminaire régional à Annaba, outre les représentants de l'Union européenne et des experts algériens, les P/APC et les chefs de daïra des wilayas de Batna, Biskra, Jijel, Mila, Skikda et Souk Ahras. La rencontre devrait être clôturée aujourd'hui avec la lecture des recommandations issues des deux ateliers « infrastructures hydrauliques » et « infrastructures bâtiments et travaux publics ». Présidée par M. Bensenane Djamel Eddine, directeur général de l'ADS, la rencontre semble s'imposer comme un grand rendez-vous. Pas moins de 50 communes y étaient, en effet, massivement représentées. Bien que leur wilaya figure dans la liste des populations les plus pauvres du pays, les élus de la wilaya de Jijel étaient absents. Au menu des communications et des débats, les modalités pratiques de transfert du patrimoine, celles d'usage et d'entretien des projets d'infrastructures socioéconomiques réalisés selon l'approche participative des 60 projets sur les 527 réalisés par l'ADS. M. Bensenane a souligné l'ensemble des objectifs de ce séminaire lors de la séance inaugurale. Pour les concrétiser, il a été mis en place 121 cellules de proximité pluridisciplinaires réparties à travers les 48 wilayas. Identification des poches de pauvreté, des zones d'intervention et des familles et élaboration d'un plan d'action pour la prise en charge des problèmes rencontrés par les populations ont été les démarches entreprises pour l'élaboration de la carte sociale de pauvreté de la wilaya ciblée. MM. Laroussi, Harrat, Amokrane et Mansouri, quatre experts algériens, sont intervenus pour expliquer leur approche des questions sur les cellules de proximité, le processus décisionnel et la problématique des transferts, la prise en charge et le schéma global de transfert en dix étapes des infrastructures socioéconomiques (ISE). Ces dernières ont été réalisées dans les secteurs de l'hydraulique, de l'électrification, de la santé, des voiries et réseaux divers, et des travaux publics.