Au moment où les travaux de raccordement au gaz naturel touchent des régions reculées de la wilaya de Jijel, à l'instar de Beni Ahmed dans la commune de Kaous ou encore Ouled Boubekeur à El Aouana, les 22 locataires de logements sociaux, sis à la cité Abdi de Jijel, attendent depuis une année et demi un hypothétique branchement au gaz. Cette situation pénalisante, puisque ces locataires sont astreints à s'approvisionner en bouteilles de gaz butane, demeure incompréhensible pour les concernés, vu que tout le périmètre urbain qui entoure cette zone est déjà raccordé au réseau de gaz. La cité Abdi, communément appelée camp Chevalier, du nom d'un ancien tortionnaire comme nous l'apprendra un vieux, est dotée d'un réseau de gaz naturel depuis une vingtaine d'années. Mieux encore, la direction de l'urbanisme et de la construction a engagé des travaux d'amélioration urbaine dans la cité, sans toutefois prendre en charge le seul bloc habité et non encore raccordé au gaz. Par contre, le nouveau branchement d'eau de ce même bloc a été remplacé ! Pire, les 22 habitants de ce bloc ont adressé plusieurs requêtes aux services concernés (OPGI, wilaya…), sans qu'un soupçon de réponse ne vienne atténuer quelque peu leur impatience. La prochaine arrivée de l'hiver mettra ces habitants devant plus de difficultés, avec la tension occasionnée par l'approvisionnement en gaz butane, et qui caractérise la ville de Jijel. Et dire que les canalisations alimentant les bâtiments faisant face à ce bloc ne sont qu'à quelques mètres.