La commune de Draâ Ben Khedda (10 km à l'ouest de Tizi Ouzou) connaît aujourd'hui un sérieux problème de transport. La ville compte une dizaine d'aires de stationnement, desservant trois wilayas et dix communes, installées anarchiquement et qui nuisent énormément à l'environnement et à la quiétude des citoyens. Un choix de terrain a été effectué en 1998 pour la construction d'une gare routière. Le passage d'un gazoduc à proximité de cet endroit a compromis la réalisation de ce projet. En juillet 2006, une autre assiette a été retenue. Elle se situe derrière l'Office agricole interprofessionnel des céréales (OAIC). « Le wali de Tizi Ouzou a promis qu'il sera inscrit au début de l'année 2007, mais l'attente a trop duré », a déclaré M. Lougani, élu à l'APC de Draâ Ben Khedda, en insistant sur la nécessité d'avoir une gare routière. Les chauffeurs de taxi et de fourgons continuent à travailler dans des stations qui ne disposent d'aucune commodité. En 2006, l'exécutif communal a procédé à la création d'une société de transport urbain qui devrait assurer la navette de Mouldiouène jusqu'au siège de la daïra, en passant par la ville, sur une distance de 3 km. Celle-ci a été inaugurée le 1er novembre de la même année. Le schéma de transport a été fait par la commission d'aménagement de l'APC. Quatre abribus ont été installés à différents endroits du chef-lieu de la commune, mais ils ne sont toujours pas opérationnels. Par ailleurs, une dizaine de dossiers de demandes de lignes de transport urbain ont été déposés au niveau de la direction de wilaya des transports depuis huit mois, a-t-on appris. A ce jour, aucune réponse n'a été reçue, a indiqué un demandeur. Les responsables de la direction des transports sont accusés de laxisme par les élus locaux.