La 14e bipartite entre le gouvernement et l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) aura lieu lundi 3 septembre, a annoncé hier le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale dans un communiqué. Cette rencontre sera consacrée à l'examen du projet de la nouvelle grille de salaires de la Fonction publique, a-t-on précisé. Auparavant, le chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, a indiqué, lors de la conférence de presse de mardi, que le projet de la nouvelle grille de salaires de la Fonction publique sera prêt la semaine prochaine et entrera en vigueur dès la finalisation des textes régissant chaque branche. « Si ces textes sont prêts avant la fin de cette année, nous appliquerons la nouvelle grille dès janvier », a-t-il affirmé. « La semaine prochaine se tiendra une réunion de la bipartite pour terminer nos discussions sur la nouvelle grille qui concerne 485 échelons » de la Fonction publique, a-t-il précisé. Après son adoption par la bipartite, le projet de la nouvelle grille de salaires sera soumis au conseil de gouvernement, puis au Conseil des ministres, selon la procédure habituelle. Mais pour qu'elle entre en vigueur, la nouvelle grille devra être « incorporée dans des textes particuliers à chaque branche qui préciseront également les nouvelles primes qui seront perçues par les fonctionnaires », a-t-il expliqué lors de sa rencontre avec la presse nationale. « C'est à propos des textes particuliers que j'ai évoqué la date de juillet 2008 » car leur négociation, qui se déroule « au niveau du partenaire social de chaque branche (...) prennent habituellement du temps, six mois ou peut-être une année », a-t-il indiqué. Le même jour, le secrétaire général de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, a déclaré lors d'une rencontre à la Maison du peuple avec des cadres syndicaux de la wilaya d'Alger que parvenir à un accord sur le dossier de la grille de salaires de la Fonction publique permettra de « retrouver une stabilité absolue dans ce secteur important ». Il a également souligné la nécessité de parvenir à un accord sur la grille des salaires entre les secteurs économiques public et privé en vue de « mettre un terme à l'exode des cadres du secteur public vers le secteur privé ».