A une dizaine de jours du mois sacré de ramadhan, la pomme de terre, les courgettes et les haricots verts sont très chers pour les petites bourses. Ils sont cédés à 60 DA le kilogramme. Dans les cafés, dans les rues et partout en ville, toutes les discussions sont focalisées sur la chereté de la pomme de terre, « un élément indispensable et incontournable dans l'art culinaire de notre région », dira une dame venue faire ses emplettes au grand marché de la marine. En revanche, certains légumes affichent un prix abordable. L'oignon est, par exemple, cédé à 10 DA le kilo, les carottes, les tomates et les poivrons ne dépassent pas 20 DA le kilogramme. « Nous craignons fort que les prix montent en flèche, surtout avec l'offre et la demande durant le mois de jeûne », nous confie une quinquagénaire qui connaît bien le marché H.B.M. Un marchand estime que l'hygiène fait défaut dans le marché qui n'est pas bien réglementé et que la sécurité n'y est pas assurée. « Nous avons constaté de visu, dit-il, que le poisson est exposé à l'entrée du marché, sous le soleil et la poussière, alors que l'endroit couvert qui lui est réservé semble boudé ». Pour ce qui est des viandes, le prix du poulet oscille entre 200 et 220 DA le kilo, alors que la viande rouge fraîche est inabordable en raison de son prix excessif, ce qui fait que les clients se rabattent sur la viande surgelée ou sur le poulet.