Le champion en titre est rentré bredouille de sa virée algéroise. La bande à Roesselli est, le moins qu'on puisse dire, passée à côté de son sujet. Ce n'est pas le score d'un match plié en 9 minutes par une fougueuse équipe blidéenne qui gêne mais vraiment le contenu d'une rencontre pleine d'enseignements. Ni les observateurs ni les proches des deux clubs ne s'attendaient à une telle déroute ne disant pas son nom. Empêtrée dans divers problèmes, l'USMB n'imaginait pas un tel scénario, marqué par le forfait des Ententistes dans un jour sans, en tous points de vue. La volonté s'est inscrite aux abonnés absents. Tout comme les enchaînements dignes d'un champion qui ne jouait pourtant pas un match de référence. Approximatifs et pas maîtres de leurs nerfs, les partenaires de Maïza très fébriles en défense, au milieu et effacés en attaque n'ont gagné aucun duel face à des adversaires volontaires à souhait. L'indiscipline tactique de certains joueurs, qui n'acceptent ni le statut de remplaçant ni leur remplacement en cours de jeu, l'incorporation de Hadj Aïssa qui a passé la nuit dans un avion (sujette à interrogation) ainsi que le maillot du joueur précité, ayant non seulement pénalisé l'équipe mais porté un sacré coup à l'image de marque de l'équipe qui se trouve confrontée à ce genre de problème pour la troisième fois consécutive en quelques mois sont autant de questions auxquelles il faut une réponse. Le boss du club fait, qu'on le veuille ou non, face à la valse du va-et-vient de « dirigeants » qui souffle, ces derniers temps, plus de froid que de chaud. Il doit mettre le holà d'autant que cette défaite, qui a mis en évidence certaines carences, est venue au bon moment, diront de nombreux fans qui expliquent ce brusque retour sur terre de l'Aigle noir qui a tout pour réaliser une autre époustouflante saison.