Après des années d'expectative, les habitants du vieux quartier Ouled Maâmar sont montés au créneau. Ils ont déjà procédé à la fermeture temporaire de la RN124 pour protester contre la situation de précarité. Selon des citoyens que nous avons rencontrés sur les lieux : « Mis à part les interminables travaux de réalisation de réseaux de viabilisation, notre cité n'a guère bénéficié de plan d'aménagement urbain conséquent. » Ils ont mis à l'index l'administration locale pour non-respect des délais impartis à la réception des chantiers engagés. Le réseau routier, malgré son importance, demeure toujours dans un état de piste et les travaux en cours d'exécution ont davantage porté préjudice à sa fonctionnalité au regard des graves désagréments portés constamment aux riverains. « Lors de notre récente entrevue avec le wali délégué, celui-ci s'est engagé à veiller au lancement des projets d'aménagement urbain de notre quartier dans les meilleurs délais », nous ont déclaré des membres du comité de quartier. Dans une pétition qu'ils s'apprêtent à adresser aux autorités concernées, ils revendiquent la priorité de leur cité forte de 5000 âmes dans le plan de développement de leur commune. En ce sens, les points inscrits à l'ordre du jours sont le revêtement de la chaussée et des trottoirs, l'aménagement des placettes publiques et des abris bus. Pour Bessaâd Allal, P/APC « d'importants projets de mise à niveau vont incessamment voir le jour au niveau de ce quartier. Une enveloppe financière de 5 milliards de centimes a déjà été dégagée. Nous avons transmis les fiches techniques à la tutelle pour approbation, après quoi, ce programme deviendra effectif ». Toutefois, le premier magistrat de la commune déplore la lenteur dans la procédure administrative de lancement du plan d'action communal en raison de leur complexité. Selon lui, certaines entreprises réalisatrices ont dû se désister de leur engagement après des mois d'attente sans pour autant voir leurs chantiers concrétisés.