Le fait n'est pas nouveau car, à l'instar des précédentes rentrées scolaires, l'édition 2007/2008 n'échappe pas à l'appétit vorace des spéculateurs et des fraudeurs de tous genres, conscients des bonnes affaires à réaliser en cette période particulière de l'année. Dans son action d'encadrement du marché des fournitures scolaires, et notamment au niveau des circuits informels, la direction du commerce s'efforce, par les moyens du bord, à endiguer cette déferlante. Complexe en raison de l'étendue du territoire à ratisser, cette mission revient au service des pratiques commerciales de la direction du commerce, également focalisée sur les dérives du mois de Ramadhan, une période tout autant propice, sinon plus, à la magouille en raison de la manne financière générée par une hyperconsommation. La brigade, mise en place dans ce cadre, a la double mission de contrôler les filières de l'informel, mais aussi les circuits commerciaux légaux, où ils s'assurent de la conformité des registres de commerce, ainsi que de la légalité des transactions commerciales et des domiciliations, assez souvent fictives. Elle a aussi pour prérogative de vérifier la conformité des fournitures scolaires aux normes règlementaires, fixées par la législation en vigueur. Mis en place pour éviter que des articles nuisibles à la santé de nos enfants n'envahissent le marché, ce garde-fou n'en est pas moins considéré comme insuffisant au regard des faibles effectifs engagés dans cette opération coup de poing.