Par la voix de son président Chadi Noureddine, l'USM Blida dénonce « le guet-apens dans lequel est tombée la délégation blidéenne, à Zioui avant, pendant et après le match NAHD-USMB ». M. Chadi s'est dit scandalisé par ce qu'il a entendu, vendredi matin, sur les ondes des Chaîne 1 et Chaîne III de la Radio nationale qui, dans leurs émissions sportives hebdomadaires, ont donné la parole à une seule partie (NAHD) mais pas à l'autre (USMB). M. Chadi revient sur ce qui s'est passé, jeudi, au stade Zioui : « Dès notre arrivée au stade, le bus transportant notre délégation a été interdit d'entrée. Les joueurs ont dû descendre du véhicule, se mêlant à un public hostile avant de pénétrer dans l'enceinte difficilement. En tant que dirigeants, nous avons été installés dans une tribune qui n'avait « d'officielle » que le nom. Nous avons été obligés de changer de place pour fuir les injures et les propos orduriers qui chatouillaient nos pauvres oreilles... » M. Chadi parlera, ensuite, des supporters blidéens qui s'étaient déplacés au stade Zioui : « Ils étaient une vingtaine de jeunes au grand maximum. Ils ont été « parqués » à droite de la tribune officielle. Sciemment ou inconsciemment, cela a été une grave erreur, car ces pauvres supporters étaient une cible idéale pour les projectiles qui tombaient des bâtiments avoisinants. Lorsque les incidents ont éclaté, nos supporteurs ne savaient plus comment fuir, les issues de secours étaient fermées, les jeunes fans n'avaient qu'une seule solution : se laisser tomber sur l'aire de jeu et se blottir dans un coin alors qu'un déluge de projectiles s'abattait sur eux. C'était l'enfer... C'est à ce moment-là que nos joueurs sont intervenus pour les protéger. » M. Chadi parlera du service d'ordre : « II était pratiquement absent (cinq ou six agents à l'intérieur du terrain). Le règlement stipule que l'équipe qui reçoit doit protection aux joueurs, aux supporters et aux dirigeants adverses. Cela n'a pas été fait. » Le président blidéen conclura par ces mots : « Le NAHD a toujours été bien accueilli à Blida. Les dirigeants ont toujours été installés dans la confortable tribune d'honneur du stade Tchaker (n'est-ce pas, M. Lahlou ? ). Mieux, les Sang et Or ont disputé des matchs internationaux sur ce même stade (coupe de la CAF) et ils ont été supportés par le public blidéen. Est-ce qu'on remercie ainsi ceux qui nous accueillent de cette manière ? »