Nouveaux défis pour la formation professionnelle qui, en plus du nombre de plus en plus important de postulants, doit également faire face au chômage endémique qui touche particulièrement la femme rurale. C'est ainsi que le centre spécialisé de Aîn Tédelès vient de ponctuer trois sessions de formation qui auront concerné pas moins de 87 femmes, toutes habitant à la campagne ou à la périphérie immédiates des villages. Ce sont les femmes au foyer et les jeunes filles qui sont désormais la cible privilégiée des centre de formation. A l'instar de celui de Aâchasta, sur la rive droite de l'Oued Chélif, non loin de la commune de Sour, où près d'une trentaine de femmes viennent de subir des formations dans les domaines de la coiffure, de la couture et de l'art culinaire. Le costume traditionnel entre pour la première fois dans la panoplie des métiers pris en charge par l'enseignement professionnel. Au même titre que la gestion et le management des petites et moyennes entreprises, dont les opérateurs seront amenés à suivre des formations dans les domaines de la gestion courante, l'élaboration de cahiers des charges, la confection des dossiers de soumissions, la maîtrise du système des marchés et les techniques de suivi des opérations ainsi que la réception des travaux en conformité avec les considérants du cahier des charges. Selon la convention signée entre les services de la formation professionnelle et l'association des entrepreneurs algériens, ils seront un millier d'opérateurs à devoir subir une formation d'une durée variant entre 3 et 4 semaines. Une formation multiforme qui sera assurée par des cadres et des responsables de l'exécutif –comme la DUCH, la DTP, la DHW et la DLEP, qui sont les principaux pourvoyeurs de marchés- et également par des professionnels qui apporteront leur savoir-faire, notamment sur les aspects juridiques et financiers. Par ailleurs, la direction de la formation professionnelle vient de proroger la date limite des inscriptions qui a été repoussée au 22 octobre prochain, soit près d'une semaine complète après la fin du ramadhan. Ceci devrait permettre aux jeunes n'ayant pas décroché une inscription dans les cycles moyen et secondaire de faire un choix parmi la trentaine de spécialités qu'assure la formation professionnelle à travers la quasi-totalité des communes de la wilaya où elle possède un centre. Un projet de formation pour jeunes agriculteurs est actuellement à l'étude avec la chambre de l'Agriculture. A condition de recueillir l'assentiment des principaux intéressés, il devrait aider à un véritable décollage de la paysannerie qui en a tant besoin.