Le Syndicat national algérien des psychologues (Snapsy) a décidé d'organiser un sit-in aujourd'hui devant la direction générale de la Fonction publique. Réunis ce jeudi en assemblée générale à l'hôpital Mustapha, les psychologues praticiens des différents secteurs de la Fonction publique motivaient hier leur action par « le silence et l'inertie » des pouvoirs publics devant leurs revendications qualifiées de « légitimes ». Dans un communiqué, les quelque 3300 psychologues praticiens exerçant dans les différents secteurs de la Fonction publique à l'échelle nationale se disent constater avec « regret » que le nouveau classement catégoriel remet en question le statut et l'exercice de la psychologie en mettant sur un pied d'égalité les qualifications universitaires (la licence bac + 4 et la licence LMD + 3). Ce qui constitue, à leurs yeux, « un recul dramatique de la position du psychologue praticien par rapport au niveau d'étude exigé pour faire usage du titre du psychologue et l'exercice de la profession ». Pour les psychologues, « le nouveau système de classification, élaboré dans la plus grande opacité, présente de graves incohérences dues essentiellement à des considérations de favoritisme et de corporatisme ».