Six cent vingt-huit projets pour un montant global de 45,03 milliards de dinars ont été inscrits, durant le 1er semestre 2007, par la direction régionale de l'agence nationale de développement de l'investissements (ANDI) de Annaba. Actuellement, à différents pourcentages de leur taux de réalisation, ces projets portent sur la création d'unités de production dans différentes branches d'activités industrielle, agricole et pétrochimique. Il y a également le bâtiment, le transport, la communication et les services. Au contact des préposés au guichet unique, mis en place par l'ANDI, Turques, Tunisiens, Jordaniens, Libanais, Français et Algériens, ne se sont pas heurtés aux difficultés pour finaliser leurs dossiers d'investissement en Algérie. Quelques semaines à peine, selon les gestionnaires de l'ANDI, leur ont suffi pour lancer les travaux de réalisation et procéder à l'importation des équipements de production ou de service. Même constat également du côté de la société saoudienne SIDAR qui, dans un temps record, a bénéficié des assiettes de terrain en plein centre-ville du chef-lieu, ainsi que sur la côte bônoise. D'un montant de plusieurs milliards de dollars, son projet comporte 3 investissements dans la wilaya de Annaba. Ils sont matérialisés par un centre multifonctionnel, dont l'assiette de terrain est le parc du 19 Juin, un centre et un village touristiques à Sidi Salem. Le premier est composé de tours, hôtels, appartements et bureaux commerciaux, le second est formé de commerces, sur plusieurs niveaux, et de résidences touristiques, et dont les délais pour sa réalisation sont fixés à 36 mois. Quant au village touristique, il comprendra 2 hôtels classés, 1 club sportif, 1centre de santé, des banques et assurances, ainsi que plusieurs autres infrastructures d'accompagnement. Autre commodité, un parking de 1 800 places sur un socle de 3 niveaux, le tout bâti sur un terrain de 31 000 m2. Le délai de réalisation a été fixé à 54 mois. Créée à Alger en 1998, SIDAR est une Sarl versée dans la promotion immobilière. Son capital est partagé entre 11 hommes d'affaires (saoudiens, palestiniens et jordaniens). Djedda, du royaume d'Arabie Saoudite, est le siège social principal des actionnaires. Elle emploie plusieurs centaines de salariés, et collabore avec beaucoup de sous-traitants, ce qui a valu à son projet d'être déclaré et centralisé à Alger. « De nombreux autres projets importants sont à l'étude au niveau de l'ANDI, dont les conclusions pourraient déboucher sur la naissance de plusieurs investissements dans le cadre du partenariat ou de l'association. En l'absence d'obstacles bureaucratiques, les régions de Annaba, Tébessa, Guelma, Souk Ahras, Tarf et Skikda voient la courbe de leurs statistiques respectives en nette ascension dans le domaine des investissements », expliquera M. Branki, directeur du guichet unique de l'ANDI de Annaba. Un guichet, composé de représentants des douanes, impôts, CNRC, APC, Duch, Domaines et environnement, rayonne, à titre illustratif, sur les régions de Skikda, Tarf, Guelma, Tébessa, Souk Ahras et Annaba.