La wilaya compte réaliser, en 2008, six parkings d'une capacité de 6 000 places. Lors de l'opération d'ouverture des plis des offres techniques pour le choix du bureau d'étude devant réaliser ces projets, Bendjoudi Yahia, directeur des transports, assure que ces parkings seront localisés à Hydra, El Madania, Sidi M'hamed et Boumâati (El Harrach), dans l'attente du lancement de la procédure de la réalisation de deux autres à Kouba et à El Biar dans quatre mois. 15 mois est le délai prévisionnel pour achever ce projet qualifié de « majeur » par les instances du secteur des transports. Le coût global de la réalisation des études relatives à ces projets, qui devraient s'étaler sur 3 mois, est de 100 millions de dinars, et les entreprises de réalisation auront un délai de 9 à 15 mois pour finaliser ces projets. Douze entreprises, dont 6 étrangères, ont présenté leurs offres. Le directeur des transports a estimé que les besoins de la wilaya d'Alger « seront de 30 000 places de stationnement pour la prochaine décennie ». Il faut rappeler que le directeur des transports a annoncé dans l'édition du 20 décembre 2005 d'El Watan, que des « mesures d'accompagnement » seront prises pour freiner la congestion du réseau routier, telle l'augmentation des capacités du parc d'Alger qui disposait à la fin 2004 de 8500 places de stationnement. Selon lui, le choix de terrains pour réaliser une dizaine de parkings, notamment à Kouba, à Birkhadem, à Hydra, à Alger-Centre, etc., d'une capacité totale de 4800 places qui seront prêts d'ici 2007, ont été faits. Seules les aires de stationnement situées au Bastion 23 et à la place du 2 Mai ont été ouvertes. La capacité actuelle des parkings est de 9000 places, nombre « insignifiant », juge-t-on par rapport au million de véhicules qui s'ajoutent aux 600 000 autres qui arrivent des autres wilayas. Des mesures ont été annoncées en juin 2006 pour régulariser les parkings « sauvages ». Est-ce la fin annoncée des « parkings à la matraque » ? Rien n'est moins sûr lorsque l'on sait que les 448 espace de stationnement pouvant accueillir jusqu'à 31 040 véhicules que compte la capitale, sont tenus par des « parkingueurs » ; nouvelles espèces de jeunes ayant trouvé le filon. Ceux-ci « exerceront » toujours sans que les autorités aient à intervenir. La mise en œuvre de la circulaire ministérielle portant des mesures d'encadrement des activités de surveillance des parkings n'a pas été concluante plus d'une année après son lancement.L'encadrement de telles activités a pour objectif, soutient M. Ould Kablia, de « prévenir certaines formes d'atteintes aux personnes et aux biens » et à « mieux contrôler les recettes générées par ces activités » qui contribuent à « l'insertion sociale et professionnelle des jeunes à travers la création de postes d'emploi ». Annoncée le 1er juin, cette opération de recensement de l'ensemble des parkings anarchiques, en vue de leur régularisation, laisse ces jeunes, qui devaient s'organiser en coopératives, dans la précarité. Les jeunes continuent toujours d'imposer leur diktat aux automobilistes sans que les pouvoirs publics mettent le holà. Néanmoins, d'autres « intervenants » sur la voie publique ont fait leur apparition : les commerçants. Sans qu'ils soient importunés, ils squattent les trottoirs et s'emparent par endroit, de la chaussée. Ceux qui veulent réagir sont rabroués manu militari.