La 4e session criminelle, qui s'ouvrira à la cour de Jijel le 10 novembre prochain, aura à juger 42 affaires, dont quatre seront certainement très suivies par l'opinion locale, puisqu'elles concernent d'anciens responsables, soit au niveau des communes ou encore de directions de wilaya. Un ancien président de l'APC d'El Ancer issu du MSP, qui avait écopé d'un an de prison avec sursis en compagnie d'une fonctionnaire, reviendra devant la cour pour répondre d'une accusation de falsification de documents officiels et faux et usage de faux. Une seconde affaire, qui suscitera certainement l'intérêt local, concerne trois anciens responsables de l'APC de Jijel et un entrepreneur. Deux ex-DEC de Jijel, l'un a été député sous la bannière du RND, et l'autre condamné dans l'affaire du wali Bachir Frik en tant que responsable de l'OPGI d'Oran, l'ex-président de l'APC 1997 sont poursuivis pour, entre autres, dilapidation de deniers publics, passation de marchés contraires à la réglementation, et complicité pour l'entrepreneur. La troisième grosse affaire est celle qui a éclaboussé la direction de l'éducation, et pour laquelle 20 personnes seront déférées devant la justice. L'affaire, qui avait défrayé la chronique, a trait principalement à la falsification de documents officiels et la disparition de certains autres. La majorité des accusés sont, par contre, poursuivis pour non-dénonciation. La quatrième affaire, qui a déjà été traitée par la cour criminelle de Jijel et à l'issue de laquelle l'ex-DJS et ses co-accusés ont bénéficié de l'acquittement, intéresse la passation de marchés contraires à la réglementation. La session criminelle, qui s'étalera jusqu'au 12 décembre prochain, aura à juger 10 affaires relatives au meurtre et tentative de meurtre avec préméditation, 7 ayant trait à la falsification, dilapidation de deniers publics et passation de marchés contraires à la réglementation, 6 pour des crimes qualifiés d'actes terroristes ou subversifs, 6 pour fraude fiscale et 4 pour association de malfaiteurs. Le reste des affaires concerne le vol (2), « confection » d'armes et munitions (2), non-dénonciation (1), atteinte aux mœurs (1), et une dernière affaire pour utilisation de poinçon falsifié servant à marquer les pièces d'orfèvrerie.