La troisième session criminelle de la cour de Béjaïa s'ouvrira le dimanche 8 novembre prochain pour traiter 56 affaires dans lesquelles ne figureront pas celle de l'ex DEC de la commune de Béjaïa, encore moins l'affaire de l'OPGI. Cette session automnale, qui aura à traiter 14 affaires qui reviennent de la cour suprême, enrôle pour sa première journée une affaire de vol. Au moins, 75 personnes défileront devant la barre pour répondre d'accusations de vols ou de tentatives de vols. La session se terminera le 13 décembre avec un procès portant sur un cas d'évasion fiscale, quatre jours après un autre de fraude fiscale dont l'accusé est en fuite. Une dizaine d'autres prévenus sont considérés en état de fuite dont quatre sont cités à comparaître le 6 décembre en compagnie d'un ex trésorier de l'ex GSPC, Dadou Mustapha, déjà condamné à perpétuité. Il est incarcéré au même titre que deux anciens éléments actifs du groupe salafiste, les surnommés Abou El Akwaâ et Abou Ishaq, appelés, eux, à la barre le 17 novembre prochain. Une troisième affaire liée au terrorisme est au programme. Le policier qui avait pris en otage un magistrat en fonction au tribunal de Béjaïa sera aussi rejugé en criminelle. Au rôle de cette troisième session figurent aussi des affaires de viols, d'atteintes à la pudeur, de drogues, d'homicides volontaires, kidnappings, rackets sur la voie publique, infanticide, faux et usage de faux.