Bon nombre d'infrastructures religieuses connaissent un certain état de dégradation, selon un responsable de l'APW qui prévoit de débattre de ce dossier lors de la prochaine session de l'assemblée prévue dans quelques jours. Ce responsable précisera en outre que plusieurs problèmes sont soulevés dans ces infrastructures, en particulier la faiblesse du budget alloué pour leur gestion ainsi que le manque de postes budgétaires. Toujours selon notre interlocuteur, plusieurs personnes exerçant dans les mosquées sont recrutées dans le cadre du filet social ou de l'emploi de jeunes. Les responsables des différentes mosquées d'Oran - environ 300 -, apprend-on encore, font face à d'autres problèmes, dont « les conflits entre les comités des mosquées et les imams liés à la gestion de ces infrastructures. » Soulignons que la loi interdit la collecte d'argent à l'intérieur des mosquées pour leur rénovation, d'où la nécessité d'accorder une aide à ces infrastructures, de l'avis de notre interlocuteur.