En prévision des conséquences des intempéries, les services de la commune d'El Harrach ont relogé dernièrement 184 familles habitant dans des maisons précaires dans différents quartiers. La plupart de ces familles ont été recensées après les inondations du 8 mars dernier.Selon le maire, une somme de 34 milliards de centimes est déjà allouée à la réalisation de plusieurs projets de réhabilitation des vieux quartiers, tels Kourifa et les 3 caves. L'aménagement du cours d'El Oued semble, selon la même source, prioritaire, « afin d'éviter les fâcheuses répercussions d'éventuelles inondations ». Aussi, le revêtement de 4,5 km de route, tout au long du principal boulevard de la ville, coûtera, outre plusieurs opérations, 49 milliards de centimes. Pour alimenter les habitants en gaz de ville, une opération est prévue au niveau du quartier de Kourifa, dont le montant est estimé à 2 milliards de centimes.Dans le cadre du plan communal de développement (PCD), l'administration locale envisage également, selon le P/APC, d'allouer une enveloppe de 6 milliards de centimes, afin de mettre en œuvre maintes opérations de réhabilitation au niveau de la cité Boumati, et du quartier de Naïli. En plus, le PCD d'El Harrach comprend la réalisation d'infrastructures de jeunesse et des sports, à l'exemple du stade au niveau de Zifagou, pour un montant de 16 milliards de centimes, et 100 locaux commerciaux. Mais les opérations de revêtement des routes défoncées semblent être urgentes, notamment après les dernières pluies. A cet effet, les services techniques de l'APC d'El Harrach comptent réaliser un parc automobiles à 2 étages, l'un au centre-ville et l'autre, à Boumati. Les deux parcs seront gérés par l'Entreprise du transport urbain, section d'Alger (ETUSA).Notons que le trafic routier a subi de sérieuses perturbations. La population en souffre énormément, suite aux importantes quantités de pluie tombées ces jours-ci. D'immenses flaques d'eau se sont formées à travers le tissu urbain de la ville. Les vieux quartiers, tels les trois caves, sont toujours menacés.