Premières assises internationales sur la surdité Les premières assises internationales seront organisées les 7, 8 et 9 décembre prochain à Annaba, à l'initiative de la société algérienne d'ORL basée à Annaba. Premier du genre en Algérie, ce rendez-vous se veut, a indiqué le directeur du CHU de Annaba et président de la société algérienne d'ORL, une opportunité pour l'évaluation du programme relatif aux implants cochléaires, initié par le ministère de la santé, de la population et de la réforme hospitalière. Ce programme, a-t-il soutenu, a permis et permettra à de nombreux enfants sourds-muets de retrouver l'audition et l'usage de la parole, et d'espérer par conséquence accéder à la communication, à la connaissance et à l'apprentissage scolaire, pour devenir un citoyen totalement intégré dans la société. Le fantastique développement des techniques audiovisuelles de par le monde a permis de rapprocher les hommes d'où qu'ils viennent, et où qu'ils se trouvent. C'est dans ce contexte, et avec la participation de plus d'une quinzaine d'experts européens, venus de Paris, Bordeaux , Bruxelles, Marseille, Montpellier et Dijon, que tous les problèmes de la surdité, quels qu'en soient le type, la gravité et l'âge de survenue, seront analysés et des recommandations arrêtées pour recentrer la stratégie de prise en charge. Avec ce rendez-vous, la société ORL, en réunissant tous les médecins, pédiatres, obstétriciens, ORL, techniciens orthophonistes et audioprothésistes, espère participer à faire sortir les sourds-muets de leur isolement dans un monde où la bataille de la communication fait rage et tend à s'intensifier de jour en jour. La surdité, laisse-t-on entendre, doit être dépistée le plus tôt possible (à la naissance), pour que le malentendant soit pris rapidement en charge, et bénéficie de l'apport des dispositifs de réhabilitation de plus en plus sophistiqués. Plus de 20 000 asthmatiques dans la wilaya En cette période saisonnière, les malades asthmatiques souffrent énormément. Ils étaient à peine 4 000 à la fin des années 1980, ils sont plus de 20 000 à être recensés par les différentes associations de malades. Avec l'insuffisance des équipements dans les différents hôpitaux de la région, sur lesquels rayonne le centre hospitalo-universitaire Ibn Rochd de Annaba, la restructuration et la réforme hospitalière, censées réduire les dépenses, tout en améliorant la prise en charge des citoyens atteints de cette maladie chronique, n'a rien apporté à cette frange de la société. Dans ce landerneau que représente le dossier de prise en charge des asthmatiques, les malades démontrent, avec force arguments, qu'ils sont très mal pris en charge. Corps médical, paramédical, infrastructures, équipements et matériels, tout est passé au crible. Projets étrangers pour 594,58 millions de dinars Avec son guichet unique, composé de représentants des douanes, impôts, CNRC, APC, Duch, Domaine et environnement, l'ANDI de Annaba rayonne sur les régions de Skikda, Tarf, Guelma, Tébessa, Souk Ahras et Annaba. Cette dernière a enregistré, durant le premier semestre 2007, quatre investissements étrangers. Ils ont été qualifiés de conséquents de par le nombre de postes de travail qui en ont résulté. Même l'ANDI le confirme, il s'agit d'investissements turcs, jordano-libanais, tunisiens et français. Ces 4 projets étrangers ont nécessité un financement respectif de 258,46 millions, 146 millions, 3,78 millions et 186,34 millions de dinars, ce qui a généré 194 postes de travail permanents. Un dépotoir au lycée technique Un dépotoir de transit, à quelques mètres du portail d'entrée du lycée technique Benouhiba, a été créé par les citoyens. Là, en entrant ou en sortant, nos futurs cadres ont tout le loisir de bien s'imprégner du laisser-aller, dont font preuve leurs aînés dans la gestion de ce quartier de la ville, même en classe, ils en ont à sentir ce qui se dégage de sous les fenêtres. Les lycéens, des deux sexes, scolarisés dans cet établissement ne s'étonnent plus de voir chaque jour, en fin d'après-midi, des bandes de délinquants s'adonner, en toute impunité, à la consommation de boissons alcoolisées et de drogue. Mieux encore, la rouille a eu raison du portail du lycée à force d'être « arrosée » par les ivrognes.