La 6ème conférence nationale sur la haute tension, qui s'est tenue à l'hôtel de Taghit, du 5 au 7 novembre, s'est achevée hier. La conférence a été organisée par 4 partenaires, à savoir l'USTHO, l'Ecole polytechnique d'Alger, l'Association des réseaux électriques et le centre universitaire de Béchar, qui a activement préparé ce séminaire. Des chercheurs scientifiques algériens et étrangers, invités à la rencontre, ont débattu pendant trois jours plusieurs thèmes relatifs aux phénomènes physiques attachés au réseau électrique. Le rendez-vous scientifique a regroupé 80 participants et 59 communications ont été présentées en présence aussi d'une vingtaine d'étudiants du centre universitaire de Béchar. Selon Melle Khiat, membre du comité organisateur de la conférence, la manifestation scientifique a été l'occasion pour les chercheurs algériens d'évaluer ce qui a été réalisé sur les études portant sur la haute tension, son application et la recherche pointue dans ce domaine. Divers thèmes scientifiques ont été traités par les conférenciers, tels « la décharge couronne et électrostatique », « contournement et amorçage d'une décharge », « huile diélectrique et solide diélectrique » et « coup de foudre et plasma ». La prochaine rencontre aura lieu à Bouhnifia (Mascara). Le dernier jour, les chercheurs ont visité les sites touristiques de Beni-Abbès et de Taghit et la cérémonie de clôture du séminaire s'est achevée par une soirée musicale traditionnelle, animée par El Ferda de Kénadsa, en présence des autorités locales.