La grève déclenchée à l'appel de l'UGEL entrait hier dans son troisième jour et paralysait totalement l'Institut de langue arabe au centre universitaire de Bouira. Elle se poursuivra tant que les revendications portées par l'ensemble des étudiants de ce département ne seront pas satisfaites, selon un communiqué rendu public hier par l'Union générale des étudiants libres (UGEL). Dans ce document, les représentants des étudiants se plaignent de l'absence de volonté de l'administration de prendre en charge les problèmes posés au niveau des trois instituts et de fermer la porte au dialogue. L'administration considère pour sa part que les revendications portées à sa connaissance manquent de réalisme. Celles-ci, selon le même communiqué, s'articulent autour de l'absence d'encadrement constatée au niveau des trois instituts (économie, lettres arabes, sociologie), du manque d'ouvrages dans les deux bibliothèques, d'un amphithéâtre pour l'un des trois instituts, etc. Estimant le taux de suivi de la grève à 100%, l'UGEL voit dans le succès de ce mouvement la preuve du bien-fondé des revendications qu'elle porte et défend.