Un groupe de jeunes passionnés de la collecte et la connaissance des timbres-poste organise en collaboration avec la maison de la culture Mouloud Mammeri, le premier salon philatélique dans la wilaya de Tizi Ouzou. L'exposition, a débuté le 17 novembre et s'étalera sur une semaine (jusqu'au 22). L'objectif est, selon M. Bellahssene, collectionneur depuis vingt ans, « de rassembler les philatélistes et en rencontrer d'autres. Mais notre souhait reste l'impact de cette pratique dans notre société. On voudrait bien que les citoyens découvrent notre passion, voyager à travers un timbre pour découvrir des pays, des personnalités et connaître l'histoire des peuples uniquement grâce à une lecture méticuleuse d'un timbre. Car, je conçois ce dernier comme une carte de visite de chaque pays. Mais, on sera très heureux si les gens viennent vers nous et pourquoi pas s'y mettre aussi ? » Samir de Maâtkas, espère aussi que « la foule sera nombreuse. Un timbre n'est pas uniquement un petit bout de papier, c'est un livre ouvert », dit-il. C'est pourquoi une collection universelle diversifiée sera présentée. Des stands seront consacrés aux différentes thématiques, retraçant l'évolution, notamment, de la faune et de la flore, l'effigie de personnalités, les moyens de locomotion, les monuments et les vestiges, les événements… Témoignant de l'avancée technologique, historique et sociale d'un pays, leur étude constitue un support pédagogique appréciable pour les visiteurs de tout âge, mais surtout les enfants. Car, à travers l'interprétation d'un timbre, l'enfant s'ouvrira sur son environnement direct, la société et sur le monde. C'est aussi un moyen de communication universel. La philatélie est considérée parmi les hobbies les plus pratiqués dans le monde. Un violon d'Ingres, qui passionne des collectionneurs depuis un très jeune âge. C'est une passion contagieuse, disent certains. Reda confie : « C'est une passion qui m'a été transmise par mon père, qui lui aussi faisait la collecte de timbres. »Néanmoins, la situation n'est pas brillante pour les collectionneurs algériens. Tout leur mal se situe à l'absence d'association, ou encore une fédération qui devrait défendre leurs intérêts, de leur faciliter la participation aux expositions internationales et de contribuer à la promotion effective de ce loisir.