Belouizdad : Un aspect urbain défiguré Des bâtisses actuellement en ruine situées sur la rue Mohamed Belouizdad n'ont pas encore fait l'objet d'une opération de parachèvement de leur démolition. Cette situation n'a pas manqué d'affecter sérieusement le cadre bâti et de constituer un péril imminent sur la voie publique. Il s'agit en premier lieu d'une ancienne villa coloniale située en face du commissariat du quartier Ruisseau. Cette bâtisse s'est effondrée en partie suite à des travaux menés par son propriétaire depuis plus d'une dizaine d'années. Mais, depuis, une masse de briques et de gravats subsiste toujours sur ce site. Le hic, c'est que cette maison en ruine est située au-dessus de plusieurs magasins toujours en activité. L'autre anomalie non moins pénalisante concerne une habitation mitoyenne de la mosquée Larbi Tebessi dont le mur de soutènement s'est écroulé suite à des intempéries. Depuis plusieurs années, les autorités locales n'ont pas daigné prendre en charge ni le déblaiement des résidus ni la remise en état des lieux. En plus, la palissade de sécurité érigée autour de l'assiette de cette bâtisse gêne énormément la circulation des piétons. Bab El Oued : Les Chinois bonifient leur commerce Après s'être adjugé nombre de locaux commerciaux, un groupe d'affaires chinois vient de s'offrir un espace commercial à Bab El Oued dans l'une des rues les plus trépidantes du quartier populeux, à savoir l'avenue Colonel Lotfi. En effet, le garage de nuit, connu sous le nom de Splendid, est transformé en aire commerciale gérée par des Chinois. Le lieu qui s'étend sur une superficie de quelque 800 m2 a été aménagé avant d'être morcelé en une trentaine de box de 12 m2 destinés à l'activité commerciale, notamment la friperie. Le prix de location mensuel d'un box est cédé à 50 000 DA, apprend-on des bénéficiaires. El Achour : À quand un marché communal ? Au regard d'une population sans cesse croissante et de l'essor urbanistique que connaît la commune d'El Achour, les citoyens attendent depuis des années la réalisation d'un marché public dans le chef-lieu de leur commune. Les ménagères, qui se voient contraintes de se déplacer jusqu'à Draria ou Douéra pour faire leurs emplettes, interpellent une nouvelle fois les autorités communales pour la concrétisation d'un tel projet à même de leur épargner une tâche astreignante.