Cette manifestation est marquée par la participation de neuf pays, à savoir, l'Argentine, le Brésil, Cuba, le Chili, l'Espagne, le Pérou, le Portugal, le Venezuela et le Mexique, ainsi que l'Institut Cervantès. A cette occasion, neuf films documentaires seront projetés à l'Institut Cervantes et à l'ESAA, à travers lesquels le public algérien découvrira les expressions de la musique populaire latino-américaine, représentée en la circonstance par des groupes et des chanteurs comme Sodastereo, Remato Russo, Intillimani, La Leyenda del son, Manu Chao, Manà, Susana Baca, Franco Vita. C'est ce qu'a déclaré le directeur de l'Institut Cervantès, Domingo Garàa Canedo, lors d'une conférence de presse animée hier, au dit institut, pour présenter le programme de cette manifestation. Il déclare : « A travers ces documentaires, nous comptons contribuer à faire connaître la richesse culturelle de l'identité latino-américaine. » Dans son intervention, le conseiller culturel de l'ambassade du Venezuela en Algérie, Jimy Cheriak, précise que la musique constitue une des facettes expression artistique pour faire découvrir, au-delà des frontières, la culture latino-américaine. Quant au conseiller culturel de l'ambassade d'Argentine en Algérie, Javiez Golizewski, celui-ci relève que la musique constitue « un moyen de communication entre les peuples ». Et le « rock latino-américain », de par la simplicité des moyens utilisés pour l'interpréter, « exprime les fractures et pressions sociales qui caractérisent nos sociétés. Comme il permet aux catégories sociales qui n'ont pas les moyens d'accéder aux conservatoires et à la littérature, de tirer profit de la culture. »
