M.Eduardo Calvo Garcia, M.Fernando Igreja et M.Anders Alcaiyaga, respectivement directeur de l'Institut Cervantes, ministre conseiller à l'ambassade du Brésil et ministre conseiller à l'ambassade du Chili, ont animé, hier, au Palais de la culture, un point de presse pour dévoiler le programme du premier Festival du cinéma Ibéro-américain en Algérie. Organisé à l'initiative des ambassades ibéro-américaines, à savoir le Mexique, le Chili, le Venezuela, le Pérou, le Brésil, l'Argentine, l'Espagne et le Portugal...Cette manifestation sera étrennée du 19 au 28 novembre prochain à la faculté d'Alger. Au menu, des longs métrages, des courts métrages ainsi que des documentaires. On citera le film Les illuminés par le feu de Tristan Bauer, produit en Argentine en 2004, Paris-Marseille, un court métrage de Sébastien Martinez. Ceci est un programme pré-acheté par Arte France. Le Brésil sera présent à travers le film Carnets de voyage de Walter Salles. Cuba sera, quant à elle, représentée par le film de fiction Parfum de Chêne de Rigoberto Lopez Pego. Le Chili, pour sa part, sera représenté par le film My Best enemy. Temporada de Patos sera projeté de manière à illustrer le cinéma mexicain. Le Pérou se dévoilera à travers le long métrage Colombe de papier de fabrizio Aguilar. Le Portugal brossera le portrait de la célèbre chanteuse de fado, Uma Canadeira, interprétée par Amalia Rodrigues. Le Venezuela présentera le film El Caracazo de Roman Chalbaud. Enfin, l'Espagne nous fera découvrir son univers social à travers une série de courts métrages, intitulée En El mundo a cada rato (dans le monde, à chaque instant).Le choix de l'université d'Alger comme lieu de projection de ces films s'explique, nous souligne-t-on, par le soutien et ressources financiers qu'à accordés en premier lieu, l'université d'Alger à cet événement. «Il s'agit d'abord d'une première expérience pour sonder le public algérien. Peut-être que l'année prochaine on va élargir le public» dira M.Alcaiyaga et M.Igreja d'indiquer: «Organiser ce festival à l'université d'Alger est pour nous un moyen de se rapprocher du jeune Algérien. Aussi, on n'avait pas les moyens nécessaires pour le faire dans une salle de cinéma. On le fait selon les moyens que l'on dispose.» M.Igreja avouera, pour sa part, que cette manifestation «ne se veut pas très ambitieuse mais elle est faite selon les moyens obtenus». S'agissant des cinéphiles non-universitaires, M.Calvo dira que toutes ces personnes seront invitées personnellement et pourront venir aux projections. Ce festival, premier du genre, se limitera, cette année, nous indique-t-on, à la simple projection, en attendant la présence, l'an prochain peut-être, de réalisateurs et puis la tenue de conférences ou de rencontres et débats pour faire mieux connaissance avec la culture ibéro-américaine qui, nous souligne-t-on, «est proche par sa diversité et son identité plurielle au tempérament algérien, ce qui suscitera, assurément, l'intérêt des Algériens». Tous les films qui seront projetés soit en langue espagnole ou portugaise seront sous-titrés en français, nous fait-on savoir. Pour info, la soirée d'ouverture aura lieu le 18 novembre prochain au Palais de la culture.