Entre autres préoccupations de la collectivité locale à Maâtkas, ce sont ces dizaines de kilomètres de chemins vicinaux qui attendent un revêtement bitumineux. Pour l'heure, tous les efforts consentis dans ce chapitre, n'ont pu atténuer les préoccupations, légitimes des villageois. « C'est depuis l'indépendance que nous attendons le revêtement de notre chemin vicinal et nous prenons toujours notre mal en patience pour cette perspective ! », résumera un père de famille du village Cheurfa. L'insuffisance des crédits PCD alloués aux municipalités, particulièrement celles surpeuplées et abritant plusieurs villages, telle la commune de Maâtkas, est pour beaucoup dans ce retard accumulé dans ce secteur. Les villages Adjaba, Bouhamdoune, Cheurfa, Aït Moh Oussaïd, Takblit, Ath Moh Dakli, Ighil Takdibine, Aït Ali, etc., sont parmi ceux dont les chemins qui les desservent restent toujours à l'état de pistes. Il convient de souligner que la direction des travaux publics ne prend en charge que les routes nationales et les chemins de wilaya, et très rarement ceux intercommunaux. Et c'est précisément pour cette raison que les APC trouvent toutes les peines du monde avec leurs maigres budgets pour accomplir leur tâche. En somme, il est aujourd'hui impératif aux pouvoirs publics de se pencher sur ce sérieux problème et le résoudre pour permettre un développement local rationnel et éviter, du coup, l'exode rural car faudrait-il le rappeler, certains hameaux ne sont même pas encore désenclavés et ils ne sont accessibles que par des sentiers abrupts.