L'association Adwa qui, depuis sa création, mène une action de sensibilisation pour l'amélioration des conditions de prise en charge des malades atteints du diabète, n'a pas failli à sa tradition d'organiser des manifestations scientifiques en associant les spécialistes et les différents intervenants dans la prise en charge de la maladie. Cette année, la célébration de la journée internationale du diabète a été marquée par la tenue de la 12e édition de la rencontre consacrée au « Diabète de l'enfant et de l'adolescent ». Il ressort des interventions des spécialistes, qui se sont penchés sur les différents aspects de la maladie et de sa prise en charge, que le diabète de type 1 concerne la quasi-totalité, soit 99% de la population d'enfants de moins de quinze ans, atteinte de la maladie. Le diabète de type 2 touche beaucoup plus les adolescents. Les médecins déplorent le fait que l'absence d'une étude épidémiologique au niveau de Annaba ne permet pas de cerner la prévalence de la maladie. Au-delà des aspects scientifiques auxquels a eu droit l'assistance, le débat a porté surtout sur l'éducation thérapeutique de l'enfant qui, dès l'âge de 10 ans, apprend à être indépendant, même si une surveillance est toujours conseillée. Il faut souligner que le diabète, dit maladie du 21e siècle, est en évolution constante en Algérie, à l'instar des pays développés, et constitue un véritable problème de santé publique. Selon les prévisions de l'OMS, le nombre de malades triplera en 2030. La multiplicité des structures d'intervention et la diversité des approches dans la prise en charge de la maladie compliquent davantage les choses. Les médecins sont unanimes à souligner l'importance de la sensibilisation autour de la culture de la prévention qu'il faut indéniablement enraciner dans la vie de tous les jours.