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La classe politique relève des manquements
59e anniversaire de la déclaration des droits de l'homme
Publié dans El Watan le 11 - 12 - 2007

Pour le cas de l'Algérie, qui a ratifié cette déclaration, ainsi que toutes les conventions consacrant la défense des droits des individus, beaucoup reste à faire.
Cinquante neuf années sont passées depuis que les 58 Etats membres de l'Assemblée générale ont adopté la Déclaration universelle des droits de l'homme. Mais est-ce que l'idéal d'il y a près de soixante ans a été atteint ? Pour le cas de l'Algérie, qui a ratifié cette déclaration, ainsi que toutes les conventions consacrant la défense des droits des individus, beaucoup reste à faire afin de permettre aux citoyens algériens de jouir pleinement de leurs droits. La classe politique, dont nous avons pu joindre hier certains des représentants, reconnaît à différents niveaux que des manquements existent en matière de respect des droits de l'homme. Le MSP estime que l'Algérie a franchi des pas appréciables en matière de droits de l'homme mais qui restent insuffisants. Le président de cette formation politique, Bouguerra Soltani, indique que « les droits de l'homme ne se limitent pas aux droits à l'éducation, à la santé, ou au transport, qui sont des droits élémentaires, ce qui nous importe encore c'est le droit de l'individu à prendre part aux choix stratégiques. Celui du respect de la volonté du peuple et de l'alternance pacifique au pouvoir… ». Notre interlocuteur précise que la pratique politique « demeure entourée de réserves de la part de l'administration. Quand je dis administration, je pense à certains membres de partis politiques ou aux détracteurs d'un réel changement ou encore à ceux qui s'agrippent à l'administration comme on s'agrippe à un bien personnel », dira Bouguerra Soltani. Evoquant l'espace médiatique, ce dernier considère que les médias demeurent « otages du jeu des équilibres », ce qui presse, à son avis, la nécessité d'ouverture et de libéralisation de l'audiovisuel. « Nous appelons à l'ouverture de l'espace civil et permettre aux associations de jouer leur rôle loin des pressions des partis politiques. De plus, on ne peut envisager un multipartisme sans multisyndicalisme. Il faut dé-monopoliser l'espace syndical pour le bien de la démocratie », note notre interlocuteur en réitérant l'appel à la levée de l'état d'urgence. L'autre membre de l'alliance présidentielle et premier parti au pouvoir, le FLN en l'occurrence, justifie les insuffisances en matière de droits de l'homme par l'existence du phénomène du terrorisme. « Les libertés et droits politiques sont garantis, mais il se trouve que le terrorisme n'a pas permis la création des mécanismes nécessaires devant faire aboutir toutes les attentes des citoyens en matière de libertés publiques », indique Saïd Bouhadja pour son parti le FLN. Evoquant l'état d'urgence, notre interlocuteur trouve qu'il s'agit d'une situation nécessaire « puisque c'est un moyen de protection des citoyens. A notre avis, il ne s'agit nullement d'un obstacle à la pratique politique, puisque nous avons même relevé des avancées notamment dans la transparence des élections », dira-t-il.
Satisfecit du RND
Un satisfecit sans ambages émane du RND, qui par la voix de Miloud Chorfi souligne qu'il « se félicite de tout ce qui a été fait et se fait actuellement dans le cadre des droits de l'homme, que ce soit au niveau des associations et ONG, ou au niveau des institutions de l'Etat ». La réaction du RCD et du FNA transcende ce constat de félicité et décrie l'état dans lequel se trouvent les droits de l'homme en Algérie. Djamel Fardjellah pour le RCD fera remarquer que les droits de l'homme font partie du fondement même de son parti puisque son président a été un membre fondateur de la Ligue des droits de l'homme, ce qui lui avait valu d'être emprisonné. « Les atteintes aux droits de l'homme sont quotidiennes et affectent les citoyens dans leurs droits », dira Fardjellah en notant qu'une perversion de ces droits a commencé durant les années noires du terrorisme. « Le pays a connu des moments difficiles où le trouble et le doute ont été jetés au nom des droits de l'homme à travers certaines ONG internationales dans l'objectif de la réhabilitation de l'intégrisme », et de dire sur la situation actuelle que « les citoyens n'arrivent pas à jouir de leurs droits à tous les niveaux ». « Le maintien de l'état d'urgence est un alibi du pouvoir pour interdire des libertés publiques, on essaye de brider et de réprimer l'expression citoyenne », précise le représentant du RCD. Moussa Touati, président du FNA, explique quant à lui que les droits de l'homme commencent d'abord par le droit de vivre : « En Algérie on est loin d'atteindre cet objectif de respect des droits des citoyens. Ces derniers sont même marginalisés et ne profitent pas du tout de la richesse de leur pays. » Le premier responsable du FNA estime que les droits de l'homme sont bafoués, « il faut arriver à fonder un Etat de droit et de justice qui garantisse que les richesses du pays soient équitablement distribuées et profitent à tous les Algériens ».


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