Le rail en bonne voie D'une longueur de 112,5 km, la nouvelle voie ferrée reliera Tébessa à Aïn M'lila, en passant par Aïn Beïda, Oum El Bouaghi, Aïn Fakroun et Aïn Kercha. Au lancement du projet, le coût initial était de 4,9 milliards de dinars, mais attendu que plusieurs interruptions sont survenues au cours de la réalisation, ledit projet a été réévalué à 8,7 milliards de dinars. Actuellement, la partie relevant de la wilaya de Tébessa, et qui est de 15 km, est achevée, celle dépendant d'Oum El Bouaghi étant en finition. La pose du rail a connu une progression notable. Une fois opérationnelle, cette voie permettra l'acheminement du minerai, (phosphate) provenant de Djebel Onk, de marchandises et aussi le transport des voyageurs. Avec la diminution du trafic routier, surtout par la réduction des camions de gros tonnages, il faut espérer une baisse des accidents de la route, ce qui est en soi salutaire. Ceci dit, nombre de citoyens de la ville de Meskiana déplorent que cette voie ne traverse pas leur cité. Sans doute que le nouveau tracé du chemin de fer a obéi à des considérations économiques que le citoyen ignore. Trottoirs et chaussées confondus Certes, le revêtement de nombreuses voies (rues, avenues et boulevards) a apporté un plus à la ville de Meskiana, puisqu'il a réduit, de façon drastique, la gadoue en hiver et la poussière en été, toutefois, il s'est fait sans qu'au préalable ne soit entrepris le décapage de l'ancienne couche de goudron, ce qui a engendré une situation pour le moins inesthétique et inhabituelle. En effet, avec plusieurs couches superposées, le niveau des chaussées s'en est trouvé confondu avec celui des trottoirs, alors imaginons ce que peuvent causer les eaux pluviales si elles venaient à perdurer : les trottoirs seraient engloutis…