La Fédération algérienne de football (FAF) s'est dotée d'un nouveau statut à l'issue de l'assemblée générale extraordinaire, tenue jeudi à Dar Eddiaf (Chéraga). Sur les 149 membres que compte l'assemblée générale, 104 étaient présents. Le quorum atteint, l'assemblée générale s'est prononcée en faveur du nouveau texte proposé. Pour rappel, toute modification de quelques chapitres (importants) nécessite le quorum. D'emblée, le président de la FAF, Hamid Haddadj, a souligné : « La FAF a toujours prôné le dialogue et la concertation pour mettre en conformité notre statut avec les textes du pays. Seulement certaines dispositions du décret étaient incompatibles avec le statut standard de la FIFA. J'ai tout fait pour éloigner une éventuelle suspension de la FAF de la part de la FIFA. Nous avons avancé des propositions qui n'ont pas été prises en considération. C'est avec M.Djiar, l'actuel ministre de la Jeunesse et des Sports, que la situation s'est débloquée. » Les nouveaux statuts de la FAF réaffirment la qualité pleine et entière comme membres de l'assemblée générale des présidents de ligues. Si la FAF avait adopté le décret 05-405, il y aurait eu, environ, une dizaine de présidents de ligue pour représenter cette catégorie de responsables. Les nouveaux statuts préservent le droit du président de convoquer l'assemblée générale et écartent ainsi la menace de suspension par la FIFA si la formulation contenue dans le décret cité avait été adoptée, à savoir « le ministre des Sports convoque l'assemblée générale ». La question des experts, et celle du secrétaire général de la FAF, est définitivement solutionnée. La liste des experts sera proposée par la FAF à la tutelle, et c'est le bureau fédéral qui nomme et révoque le secrétaire général de la fédération qui, par le passé, était désigné par la tutelle. L'autre point important de ces statuts est sans nul doute le mandat. Le décret 05-405 préconisait que l'élu n'avait droit qu'à un seul mandat. Les nouveaux statuts consacrent la liberté de l'élu (président) de postuler à autant de mandats qu'il le désire. Hamid Haddadj a rappelé que, dans tous les textes de la loi nationale, il n'existe une telle restriction. La durée du mandat reste de quatre ans et libre à chaque élu de concourir pour d'autres mandats. Comme prédit la veille de la tenue de l'assemblée générale extraordinaire, la proposition de modification des statuts est passée comme une lettre à la poste. La réunion a duré 35 minutes.