Des lycéens d'une classe de terminale, à Bordj El Bahri, sont restés sans professeur de mathématiques depuis la rentrée scolaire. Pénalisés par une administration « passive », ces élèves sont contraints de pallier au plus urgent en s'offrant, pour les plus aisés d'entre eux, les services d'un professeur particulier. Pour le reste des élèves, l'attente de la venue d'un professeur a trop duré, ce qui aura certainement une incidence directe sur leurs chances de décrocher le baccalauréat. L'administration, restée « spectatrice », selon les termes d'un parent d'élève, n'a daigné prendre les mesures qui s'imposent en pareille circonstance que tardivement. « Un professeur a été désigné au courant de la semaine passé », dira le même parent d'élève, inquiet toutefois quant au sort de son fils. Et d'ajouter : « Le proviseur du lycée, qui est lui-même un ancien professeur de physique, aurait dû, par acquis de conscience, accorder quelques heures de cours à nos enfants. » « A quatre mois seulement de la date fatidique, l'administration du lycée devra prévoir des heures de rattrapage pour ces élèves », soutient un autre parent d'élève.