8 familles dans la rue à Saint Pierre « Vous êtes venus à l'improviste et vous voyez bien que nous sommes toujours dehors avec nos enfants, nous avons peur de rentrer à l'intérieur. » Ce sont les propos des familles habitant au n°13 de l'ancienne rue Marcel Cerdan, qui longe le vieux quartier Yaghmoracen (ex-Saint Pierre). Ici, au bout d'une impasse, le mur soutenant un escalier qui permet l'accès au premier étage s'est effondré, faisant 2 blessés (relativement légers), un jeune homme et une vieille femme. Sur le premier, les traces d'une blessure au visage et au pied sont visibles. Elles sont huit familles à habiter un immeuble vétuste et qui ont, à cette occasion, clôturé avec des lambeaux de plastique noir l'entrée de l'impasse où s'entassent des femmes et des enfants qu'on veut garder à l'abri des regards. « Les pompiers sont venus nous rendre visite et nous ont dit que cette bâtisse présente des risques », déclare une femme qui espère évidemment un relogement en urgence. « Notre problème est que, étant situé au bout de cette impasse, l'état de notre immeuble n'est pas visible à partir de la rue située plus haut », enchaîne-t-elle. Secteur urbain El-Makkari : Des travaux qui dérangent Les riverains résidant à proximité d'un chantier ouvert à la rue de Normandie (Bel Air), sont inquiétés par les travaux d'excavation entrepris par un promoteur. Le maire d'Oran, accompagné du délégué du secteur urbain El-Makkari (ex-St Eugène), des responsables techniques et administratifs communaux et du représentant de la direction de l'Urbanisme, s'est rendu hier sur les lieux. Après avoir été informé de la situation du dossier technique, permis de démolir et permis de construire entre autres, le chef de l'exécutif a exigé d'appliquer les normes d'urbanisme, à commencer par la clôture du chantier qui doit être installée en harmonie avec l'environnement et aussi par mesure de sécurité pour ne pas mettre en danger la vie des passants. Le maire a demandé également aux responsables chargés du suivi de la construction d'étudier avec exactitude la nature du sol afin de préserver les habitations voisines d'un éventuel glissement de terrain, comme ce fut le cas de l'affaissement des trottoirs, provoqué par les travaux du projet du centre commercial de la place Karguentah. El Ançor : Des habitants protestent Des habitants de la commune d'El Ançor ont observé, hier matin, un sit-in pour protester contre les nuisances générées par les exploitations des carrières d'agrégats, situées sur le flanc de la montagne. Une centaine de protestataires ont bloqué la route menant à Boutlelis et ont demandé à parler au chef de Daïra de Aïn El Turck avant de débloquer la circulation. Pour débattre des revendications de la population, le chef de Daïra a promis aux protestataires d'organiser, dans l'après-midi, à 14 h, une réunion au siège de la Daïra, qui regroupera 10 représentants de la population, les élus locaux, le DMI et le directeur de l'Environnement et des PME/PMI, entre autres. Trois points vont être débattus : la réalisation d'une route d'évitement pour atteindre les carrières sans passer par le village, l'installation des filtres pour empêcher les nuées de poussières d'atteindre les habitations et, enfin, le respect des horaires et le dosages des déflagrations. A. Denia, B. Zaoui, D. B.