L'anarchie et la pollution continuent à sévir au chef-lieu de la commune, créant un sentiment d'indignation chez la population et les usagers de la route nationale N° 25. La station de fourgons assurant la desserte de la commune vers les localités limitrophes, implantée il y a quelques mois sur une voie publique, est perçue comme la cause principale de tout le désordre. Cet espace sert à la fois à la circulation automobile, à la station des transporteurs mais également à des marchands informels. En conséquence, les citoyens se voient contraints de se faufiler quotidiennement pour se frayer un chemin, en mettant parfois leur vie en danger. Un autre phénomène vient d'apparaître : la prolifération de baraques de fortune alors que l'opération « 100 locaux par commune » tarde à voir le jour. Le chef-lieu est invivable. Des odeurs nauséabondes émanant des égouts à ciel ouvert et des amas d'ordures jetées pêle-mêle défigurent le décor. Cette situation est le fait, principalement, de l'absence d'une décharge publique appropriée. Un danger sanitaire potentiel qui risque de provoquer des infections, d'autant plus que des écoliers prennent leur casse-croûte à proximité de ces ordures. Pourtant, la commune dispose de moyens humains et matériels lui permettant de venir à bout de ces atteintes à l'environnement. Aucun responsable ne s'est résolu à répondre favorablement à quelques voix inaudibles qui se sont élevées au cours de la campagne électorale. Par ailleurs, Oued Ksari, qui traverse la commune, est devenu un réceptacle des conduites d'égouts. Tous les élus qui se sont succédé à la tête de l'assemblée communale ont été interpellés à maintes occasions sur ce phénomène