À quand une unité de la Protection civile ? Quinze ans après sa promotion au rang de daïra, Ifri-Ouzellaguen souffre toujours d'un manque criant en matière d'infrastructures et autres organismes relevant du service public. Parmi les besoins prioritaires de cette localité qui n'a de daïra que le nom, on peut citer l'unité de la Protection civile, dont son implantation constitue une urgence eu égard au nombre d'accidents de la circulation qui se produisent sur le tronçon de la RN 26 qui traverse la ville d'Ighzer Amokrane, le chef-lieu communal. La mise en service d'une telle structure permettra, outre une meilleure prise en charge des personnes en danger ou en détresse, le désengorgement des services de la Protection civile de la daïra d'Akbou qui semblent surchargés par le volume de leur travail, étant donné que leur champ d'intervention s'étend sur une vaste région. Transport public de voyageurs : l'anarchie Une véritable anarchie règne en maître dans le secteur du transport public de voyageurs au niveau de la commune d'Ouzellaguen. Le non-respect des arrêts de bus, le manque d'aires de stationnement pour les véhicules assurant les dessertes interurbaines et la prolifération de fraudeurs sont autant de facteurs qui ont provoqué cette situation de confusion générale. Déboussolés, les citoyens de la région ne savent plus à quel saint se vouer. Le choix d'endroits réservés aux arrêts de bus ne répond guère aux normes réglementaires, encore moins aux aspirations de la population locale. L'exemple le plus édifiant reste l'arrêt de Hellouane qui se trouve implanté en pleine intersection de la RN 26 reliant Ighzer Amokrane à Akbou. Cet endroit constitue un grand danger aussi bien aux voyageurs qu'aux usagers de la RN 26. De nombreux accidents ont été déjà enregistrés à hauteur de cet arrêt de bus. KAMEL OUHNIA