Le galet de chlore a été agréé par le ministère de la Santé depuis février 2007 et devrait remplacer la brique poreuse dans le traitement des puits et sources. Le procédé a été introduit dans la commune rurale de Harchoune, à titre expérimental, avant d'être étendu à d'autres régions. Les résultats sont jugés positifs par les services de prévention de la direction de la Santé. « Il pèse 100 g, il est moins encombrant que la brique poreuse et coûte moins cher, soit 80 DA au lieu de 230 DA. Il permet une longue diffusion de chlore, avec une durée de vie de 23 jours », dira un cadre du service à propos du galet de chlore. Par ailleurs, des quantités de chaux vive ont été distribuées au profit des communes en vue de renforcer le dispositif de lutte contre les MTH. Sur ce chapitre, le service de prévention affiche une évolution positive de la situation, indiquant que les MTH sont en nette régression dans la wilaya. De 89 cas en 2000, elles sont passées à 18 cas en 2007, selon le même responsable qui souligne que cette baisse est due à plusieurs facteurs favorables, dont la sensibilisation des populations, la mobilisation des différents secteurs concernés, l'application des textes réglementaires et l'accroissement du taux de raccordement au réseau d'AEP. Il reste, cependant, à maîtriser la distribution de l'eau par les citernes tractables privées, un commerce qui a déjà fait l'objet, selon notre interlocuteur, d'un arrêté communal réglementant cette activité. On dénombre 1 329 citernes à travers la wilaya, 6 259 puits et 2 217 sources.