Le cimetière de Aïn-Beida, qui n'arrive plus à contenir de nouvelles sépultures, a fait l'objet d'une visite sur site d'une délégation communale pour recenser les problèmes liés surtout à l'environnement dégradé de cet espace ouvert durant les années 50, après la saturation des autres cimetières localisés sur les hauteurs de la ville. Le problème de l'extension sera résolu mais le cimetière ne dispose pas d'éclairage public, ni de fontaine et encore moins de sécurité, en plus, les murs d'enceintes sont troués à certains endroits, offrant un accès facile sans passer par les portes d'entée. La délégation a également recensé les dépassements des alignements de certaines tombes, édifiées sur les trottoirs, comme il a été relevé l'inexistence de panneaux indicateurs dans les nouveaux carrés. Des dispositions ont été prises pour améliorer la situation du site, en attendant la mise sur pied d'une commission qui sera opérationnelle dans les prochains jours, pour relancer les activités de la régie des pompes funèbres et son conseil d'administration. La nécessité de mettre en pratique un nouveau plan de circulation automobile à l'intérieur du cimetière a été préconisé, des orientations aux responsables concernés pour préparer un plan d'action visant à améliorer l'hygiène et la salubrité dans les allées ainsi que la plantation d'arbres d'ornement dans les nouveaux carrés du cimetière. D'autres cimetières, tels ceux Tamashouët d'El-Hamri et de Haï Eddhaya (Petit Lac) ainsi que le cimetière israélite de Mdina Djdida seront pris en considération durant les prochains jours.