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Restituer la sacralité des sépultures
Gestion des cimetières d'Alger
Publié dans El Watan le 11 - 05 - 2005

Créée par arrêté n°447/DRA/SAJA du 7 juin 1995, l'Etablissement de gestion des pompes funèbres et des cimetières (EGPFC) a en charge la gestion de 56 cimetières parmi les 141 que compte la wilaya d'Alger. Les 85 autres cimetières sont gérés par les communes. A la tête de cet Epic, depuis deux années, Sid Ahmed Djekhnoun entend mettre de l'ordre au sein de sa structure et des espaces sacrés qu'il dirige.
Ainsi, le nombre de cimetières que l'Epic dirige passe de 17 à 56 et ce, depuis 6 mois. Une tâche qu'il n'est pas aisé d'assurer surtout avec « le retard qu'a généré la période des 10 ou 15 années dernières où les cimetières, faut-il le souligner, ont fait l'objet de dégradation », nous explique-t-il. On aura constaté avec la mobilisation de certaines associations (APCA qui œuvre dans le domaine de la protection des cimetières musulmans et celles françaises comme Immémorial, ASCA ou la Fondation France-Maghreb) et le retour des anciens Français d'Algérie, les cimetières français ont été au centre des discussions entre les autorités algériennes et françaises. Ce qui explique en partie la mobilisation d'une enveloppe de 164 millions qui sera affectée prochainement à la réhabilitation des 34 cimetières chrétiens (20,22 ha) - plus un de confession israélite - que chapeaute l'EGPFC. « Beaucoup de Français, précise notre interlocuteur, nous saisissent ces derniers temps par correspondance pour s'enquérir des sépultures de leurs aïeux ou aïeules, et nous avons le devoir de leur fournir toutes les indications dont ils ont besoin. » Aussi, il ne s'agit pas de l'entretien des cimetières chrétiens seulement, mais « nous sommes instruits par le wali d'Alger pour redonner le look qu'il sied aux cimetières musulmans que nous gérons, à savoir les 21 lieux à travers le Grand-Alger ». A ce titre, le cahier des charges 2005 présenté par l'Epic nécessite, selon M. Djekhnoun, « une enveloppe de 85 millions de dinars pour le réaménagement et l'entretien de ces lieux, notamment pour le cimetière d'El Alia et d'El Kettar qui, à eux seuls, couvrent une superficie de 95 ha ». Il va sans dire que la profanation des cimetières - à plusieurs degrés - est un secret de Polichinelle, car beaucoup de choses pas très... islamiques se passent dans ces espaces sacrés. « Quelle méthode devrions-nous employer lorsque des bandes de jeunes brigands viennent picoler, se shooter, saccager les tombes, voire s'en prendre à nos agents ? », s'interroge le premier responsable de l'EGPFC qui nous arbore une plainte qui vient de lui être adressée par ses agents de sécurité qui ont fait l'objet d'une agression. « Nous nous sommes attelés avec la sûreté de daïra à mettre un plan d'action afin d'endiguer ces comportements qui portent atteinte à la sacralité des lieux », mais cela reste insuffisant et regrettable si nous continuons « à constater les réflexes de certains citoyens aux antipodes du civisme et de ce que nous inspire notre religion, notamment les femmes qui, au lieu de venir dans la piété se recueillir devant la tombe de leurs proches, s'ingénient à organiser des encas avant d'abandonner les ordures dans l'endroit même du site ». Par ailleurs, avec les 84 agents de sécurité disséminés à travers les 56 cimetières dont 18 affectés au seul cimetière d'El Kettar, « le nombre s'avère insuffisant pour assurer la sécurité de tous les lieux sacrés (...), mais cela n'est pas un prétexte pour baisser les bras », fera remarquer le DG de l'Epic qui s'est vu félicité dernièrement par le maire de Paris lors de sa visite en Algérie. « Ce n'est pas moi en tant que maire ou citoyen français qui vous remercie, mais c'est Paris qui vous remercie », lui dira-t-il en substance lors de son passage au cimetière de Bologhine. Rappelons que le cimetière d'El Kettar connaîtra un réaménagement et une extension de 2 ha pour permettre notamment le transfert des 1300 tombes qui obstruent les voies de passage. A notre question relative au nombre de familles occupant indûment certains cimetières, notre interlocuteur nous affirme :« Il y a 139 familles dont 106 à El Alia et leur cas est à l'étude pour les déloger des territoires accaparés depuis des dizaines d'années. »

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