Le spectacle de clôture de l'année culturelle « Alger, capitale de la culture arabe » s'est déroulé, jeudi, à la coupole du complexe sportif Mohamed Boudiaf. Moins somptueux et plus sobres, les spectacles n'ont pas manqué pour autant de drainer une grande foule. C'est l'ONCI qui s'en est occupée, en délivrant des invitations aux gens intéressées par la fête. C'était assurément la bousculade dans les couloirs de l'Office auquel fut confiée la programmation de ce dernier spectacle, avant que le témoin soit passé à la ville syrienne, Damas. Les Syriens auront, faut-il le rappeler, à réaliser leur « année » qui promet, assurent des observateurs, être plus somptueuse que la nôtre. Les réalisations de cette année, contrairement à ce que s'ingénient à le prouver certains, restent mitigées. « Que l'on n'essaie pas de nous leurrer. Tous les spectacles ont été donnés à guichets fermés », s'indigne un spectateur venu « pour tout juste casser le train-train quotidien ». « L'on ne nous fait jamais assister à certains spectacles. Craignent-ils que l'on sache comment se déroulent les choses ? », relève-t-il. Sa voisine bat en brèche ses allégations en assurant que des choses ont été faites : « Cessons de dénigrer les efforts que fournissent les uns et les autres. Des choses ont été réalisées bien que le bilan ne soit pas bon, en raison de certains responsables. » Entre-temps, le spectacle de jeudi a gagné en intensité. Des chanteurs inconnus au bataillon et d'autres qui le sont moins se sont relayés sur une scène aménagée à l'occasion. Yousfi Toufik, Nadia Baroud, Samir Toumi et Dounia étaient ainsi de la fête. A ceux-là, il faut ajouter les nouveaux noms, tels Anissa Chebouba, Adel Daoud qui sortent de l'Ecole « Alhane wa chabab » sur la chaîne de télévision unique. Les Arabes, qui ont tenu à donner une touche machrikie au spectacle, ne sont pas en reste, tels Latifa Rafat, Majd El Kassem, Redha El Abd Allah et Saber El Roubaï.