La célérité avec laquelle les services de l'APC de Constantine ont procédé à l'évacuation de l'ancienne station de taxis de la rue Chitour Amar n'a pas connu de suite. Le projet de réhabilitation du mur de soutènement de l'artère, située juste derrière la clôture du square Bachir Bennacer, semble être finalement abandonné pour des raisons d'ordre financier. Ainsi, et après la délocalisation des nombreux « taxieurs », desservant les cités Emir Abdelkader, Ziadia et Djebel Ouahch, vers d'autres lieux boudés par les citoyens, les travaux annoncés au mois de février 2006 n'ont jamais été entamés, au grand dam de tous. Pourtant l'APC avait bien l'intention de mettre un terme au dangereux phénomène de glissement de terrain, qui risque de provoquer l'effondrement du mur surplombant l'avenue Zaâbane, et dont les effets seraient dus, selon certains spécialistes, aux infiltrations des eaux souterraines à partir du square Bachir Bennacer, situé dans les allées Benboulaïd. Les effets de celles-ci ont même affecté toute la partie qui s'étend jusqu'à l'unité de la Protection civile Boumaza, dont la clôture connaît depuis des années de sérieuses déformations. Deux ans après, le projet est resté à l'état d'hibernation au moment où des citoyens font le pied de grue chaque jour pour dénicher des taxis « sans domicile fixe ».
