Fermé durant l'été en raison de l'état de déliquescence qui y régnait, le jardin public Bachir Bennacer, situé au centre-ville, à proximité des allées Benboulaï, devait subir des travaux de réaménagement et d'embellissement dans le but de lui rendre un semblant de son lustre qu'il a perdu pour l'éternité. Pour un délai qui n'avait pas à dépasser une quinzaine de jours, selon les affirmations des responsables de l'APC de Constantine, les bricolages entamés dans les lieux n'ont finalement pas fait apparaître la différence. Les citoyens, notamment les humbles retraités qui n'avaient que cette unique petite parcelle boisée comme lieu de détente se sont sentis floués en dépit des promesses de la réouverture imminente sans cesse annoncée. Le jardin public Bennacer est semble-t-il en voie de connaître le même sort que le fameux square Gambetta dans le non moins illustre quartier de Belouizdad ou du square Guerfi Abdelhamid à Bellevue. Un constat amer qui n'a guère fait vibrer des élus d'une toute autre nature.