Pour la deuxième année consécutive, la radio locale de Chlef n'a pas brillé au concours du « mirco d'or » organisé par la direction générale de la radio nationale (ENRS). Elle s'est contentée d'une distinction sur « l'enregistrement inédit » consacrée à Cheikh Bachir El Ibrahimi, un prix qu'elle s'est partagé d'ailleurs avec la radio de Biskra sur le même thème. Les autres prix récompensant la meilleure production radiophonique sont revenus, notamment, aux chaînes I et III et aux radios de Mostaganem, Biskra, Batna, Béchar, Naâma et d'El Oued, pour ne citer que celles-là. Il s'agit de la meilleure émission sportive et de variétés, du meilleur reportage/enquête, de la meilleure émission économique, sociale et politique, de la meilleure animatrice radio et des meilleurs réalisateurs et techniciens de ce média. Les œuvres présentées dans ce sens par la radio de Chlef n'ont, de toute évidence, pas été retenues par la commission du Jury, composée de professionnels du secteur. On peut donc facilement imaginer la déception des animateurs de cette chaîne qui vient de célébrer, avec les autorités locales et quelques invités triés sur le volet, le quatrième anniversaire de sa création. En dépit d'importants moyens humains et matériels, elle n'arrive pas à se hisser au diapason des autres stations qui privilégient surtout l'information de proximité, les débats avec les acteurs de la société et les reportages sur les préoccupations réelles des citoyens. Elle fait trop dans l'information officielle, allant jusqu'à occulter volontairement des sujets d'actualité touchant la vie socioéconomique locale. Pourtant, elle recèle de jeunes talents capables de relever le défi dans tous les domaines.