Plusieurs abonnés se plaignent des désagréments qui leur sont causés après la coupure des lignes téléphoniques. Pour la direction, il ne peut s'agir que d'un dérangement. Sans préavis aucun, ni consultation, Algérie Télécom a procédé, en date du 16 janvier 2008, à une coupure des lignes téléphoniques à travers plusieurs agglomérations de la partie nord de la ville de Souk Ahras, notamment la cité Djenenne Teffeh et une nouvelle cité de logements LSP, située à proximité de la clinique Ibn Sina. Des dizaines d'abonnés se sont rendus compte que leurs lignes, rétablies trois jours après avec une numérotation différente, ne sont plus ADSL, et sont, depuis cette date, privés du service Internet. Les contestataires que nous avons pu rencontrer sont unanimes quant à l'incapacité du matériel employé pour ce basculement à répondre aux besoins des internautes que la ligne 32 assurait sans faille. Après d'interminables pérégrinations à travers les différents services d'Algérie Télécom, un enseignant universitaire, pour lequel cet outil est incontournable, à pris attache avec El Watan pour nous faire part de son désarroi après les moult dérobades dont il a fait l'objet de la part des responsables compétents. La dernière en date est celle d'une supposée amélioration des lignes au profit des abonnés, lesquels ne se sont jamais plaint de la qualité de leur ancien réseau. Contacté par nos soins, le directeur d'Algérie Télécom a bizarrement déclaré, en présence d'un chef de service chargé de mener cette opération, ceci : « Nous n'avons aucune panne, et nos services sont des plus performants. Il doit s'agir d'un dérangement que, d'habitude, nous réglons en moins de 48 heures ». Treize jours après la coupure des lignes, la situation n'a pas changé d'un iota, et les abonnés demeurent privés d'Internet. Jugeant l'article avant sa publication, le même responsable ajoutera, à deux reprises, menaçant : « Il y a la justice pour les écrits diffamatoires ».