L'exposition sur « Sétif à l'époque islamique entre les VIIIe et XIIe siècles », a été à l'honneur au musée national de Sétif depuis le 9 décembre 2007. Après deux mois de conférences et de communications diverses sur le sujet, cette manifestation culturelle, qui entre dans le cadre de « Alger, capitale de la culture arabe 2007 », s'est terminée mercredi dernier. Ce rendez-vous a permis la communication des efforts de recherches de nombreux scientifiques, d'apporter des éclaircissements sur cette période peu connue de l'histoire de la région, et surtout d'enrichir la salle avec des expositions du musée, consacrées à la période islamique. Cette manifestation culturelle permanente a fait la lumière sur l'ère islamique dans la région, et les relations qui existaient entre Sétif et Tabna, Mila, les citadelles d'Ikdjen, et de Béni Hamed, ainsi que Bejaïa. La salle Islam du musée national de Sétif sera enrichie de cinq maquettes historiques de la kalaâ des Béni Hamed, de Mila, de Bejaïa et d'une maison islamique de la région de Sétif, œuvres de Salah Chorfi, artiste-peintre, scénographe et ancien enseignant des Beaux-arts d'Alger, de deux autres de navires, une galère hammadite et une fatimide, réalisées par Bouakaz Djallal, artiste et technicien supérieur de la marine nationale, membre de l'association Titanic de Paris. Des lances, des haches, une maquette de catapultes et des tenues vestimentaires musulmanes (VIIIe et XII e siècles) occuperont aussi les vitrines de la salle, où une exposition durable sera installée. Un catalogue sur celle-ci, en langue nationale, a été édité, et la version française est pour bientôt. Les actes du séminaire, eux aussi, sont en voie de réalisation.