Des représentants des fellahs de la région de Beni Ourtilane, ayant protesté ce week-end, sollicitent l'aide du wali, leur permettant de bénéficier d'un soutien devant promouvoir la production de l'olive. Les protestataires demandent à ce que les contraintes auxquelles ils sont confrontés au niveau de la subdivision de Beni Ourtilane soient aplanies, car « l'absence totale d'information et de soutien caractérisent la structure », souligne Cheikh Achour, un des anciens de la région. La majorité des fellahs, qui ont la volonté de travailler leurs champs, ignorent tout des nouvelles formes d'exploitation, et aucun effort de sensibilisation n'a été entrepris dans ce sens. Aucune rencontre avec les professionnels de la filière n'a été programmée. « Le wali nous a promis pas mal de fois des aides, mais le problème persiste au niveau de la subdivision, où les blocages et tous les obstacles du monde s'y trouvent », ajoute notre interlocuteur, et de préciser ceci : « La bureaucratie nous empêche de promouvoir la plantation d'arbres. Nous avons frappé à la porte de la direction des services agricoles (DSA), qui nous renvoie à la structure précitée ». Notons que le vieillissement des arbres est à l'origine de la mauvaise récolte de ces dernières années. Et comme un malheur n'arrive jamais seul, les aides relatives aux filets de la collecte s'inscrivent aux abonnés absents, sachant que la loi prévoit trois filets à l'hectare.Un autre protestataire dira : « Ces obstacles contribuent grandement à l'exode de la population. A titre d'exemple, j'ai dernièrement planté 3 000 arbres, mais l'aide n'a touché qu'une centaine de plants ». Et d'ajouter : « L'année passée Beni Ourtilane avait accueilli un oléiculteur français, qui n'a pas manqué de déclarer que l'huile d'olive de la région se vendait à plus de 60 Euros en France, et est utilisée comme médication, alors pourquoi ne pas promouvoir cette filière ? Pourquoi ne bénéficions-nous pas du programme du FNRDA ? » A signaler que la région, qui compte plusieurs qualités d'olives comme Achemlal, Akhenfes, Abouchouk, Ouragh, Agrares, mérite des encouragements.