Arbirage : Kastali, Béchaïr et Smara. But : Berguiga (38'). Averts. : Harkas (CRB), Zazou, Djouder, Belhadj (JSK) CRB : Mezaïr, Slatni, Amieur, Boutnaf, Akniouène, Ouslati, Harkas, Belhamel (Machou), Rouaïghia, Ziari (Dob), Chache Entr. : Negazi JSK : Gaouaoui, Djouder, Zazou, Meftah, Zafour, Habri, Boudjakdji, Bendahmane (Doudène), Belkaïd, Berguiga, Endzanga (Belhadj). Entr. : Saïb Sur un coup franc, Zazou de son pied gauche délivre un centre impeccable en direction de Berguiga. Ce dernier s'élève plus haut que ses anges gardiens pour catapulter le cuir au fond de la cage de Mezaïr. La fugue, la hargne et l'esprit de corps affichés par les poulains de Negazi n'ont point inquiété une formation kabyle jouant un cran au-dessus de son adversaire. Dans l'ensemble, le ballon a beaucoup circulé au milieu du terrain, malheureusement sans grands faits notables. Les deux gardiens, Mezaïr et Gaouaoui, ont presque chômé sauf pour le premier qui a dû se déployer en deux temps pour sauver sa cage à la suite à un heading appuyé de Boudjakdji. Pour le reste, la JS Kabylie intelligemment a su gérer tout le match et son environnement hostile. Inadmissible ! La bêtise humaine a encore fait des siennes dans un de nos stades. Cette fois-ci, le théâtre en a été le stade Benhaddad lors du classique CRB-JSK. Excédés par l'impuissance de leur équipe à venir à bout de l'expérimentée équipe kabyle et le but qui venait confirmer la nette différence de niveau ainsi que le rapport des forces sur le terrain, les supporters du Chabab de Belouizdad, révoltés, ont tout bêtement versé dans l'hystérie en bombardant copieusement la main courante et le banc des remplaçants des Canaris d'objets hétéroclites, allant de la bouteille d'eau minérale à différents objets contondants. De cette hystérie inadmissible et condamnable, il en est sorti deux victimes : le président de la JS Kabylie, Hannachi, touché sérieusement à la main droite, et le joueur Doudène, touché au visage (nez) par des jets de cailloux. Cela s'est passé à quelques minutes de la fin de la première partie. Au retour des vestiaires et à la vue des joueurs kabyles, le stade est de nouveau bombardé par les mêmes énergumènes. Face à l'insécurité et au danger réels, le président Hannachi s'approcha du délégué du match, Ali Malek, pour lui suggérer d'arrêter la partie tout en faisant des signes à ses joueurs de quitter le terrain. Fort heureusement, Ali Malek, très lucide, n'a pas suivi la suggestion du président de la JSK, sinon cela aurait été l'embrasement et le « but » recherché par ces nombreux énergumènes. A noter dans ce moment de folie, l'intervention remarquée de Djamel Amani à l'endroit de ces derniers pour leur demander de se calmer. Ce qui a eu vite son effet et la partie reprit le plus normalement du monde. De par cette violence gratuite qui frise la haine tout court, il est à se demander si vraiment cette bande d'énergumènes a rendu service à la jeune formation de Belouizdad. Le Chabab n'a pas besoin de ce genre de « supporters » dans ses rangs et il est du devoir de ses dirigeants de les condamner. Inadmissible ce qui s'est passé au stade Benhaddad ce jeudi.