Il existe plusieurs stations de lavage automobile au niveau de la cité Jolie Vue à Kouba, mais plusieurs d'entre-elles ne respectent pas les normes d'hygiène. L'allée qui sépare la cité Garidi à celle de Jolie Vue (GII) de Kouba, d'une distance d'à peine 200m est débordante de commerces qui ne laissent que très peu d'espace aux riverains pour rejoindre leur domicile. Les automobilistes, les piétons et surtout les écoliers à la sortie des classes doivent slalomer pour pouvoir se frayer un passage parmi les marchands de fruits et légumes en grand nombre, entre les étals des épiciers et des quincailliers, des gravats des chantiers et les quelques marchands ambulants qui traînent leur carton tout au long de la journée. A tous ces inconvénients il y a aussi de signaler l'incivisme des gérants des stations de lavage automobile qui déversent leurs produits sur la chaussée. Des eaux usées, des détergents et autres produits lubrifiants ruissellent le long de cette allée pour constituer par moment des mares boueuses en se mêlant aux sables et autres matériaux de construction abandonnés par certains constructeurs. A différents endroits, cette eau rejetée par les stations de lavage a tout simplement creusé le goudron pour déformer totalement la chaussée. Ailleurs, il n'est pas bon de renifler l'air car la stagnation des eaux savonneuses ajoutées aux produits douteux n'est pas bon pour les narines. On remarque aussi que certains espaces bien que goudronnés ont vu pousser des herbes sauvages tant l'eau déversée et l'humidité aidante une végétation gênante a fait son apparition. Dans ce décor repoussant, il faut signaler la responsabilité de certains gérants de ces stations, sinon comment expliquer qu'un propriétaire n'a pas trouvé mieux que de faire un trou dans son mur pour l'évacuation des eaux, au lieu, de procéder à une construction adéquate ? Une interrogation qui nous édifie sur le peu de considération accordée par ces propriétaires aux riverains qui ne comprennent pas aussi le silence des autorités locales devant cette clochardisation de cette allée et surtout par cette implantation de commerces dont la plupart ne respectent guère les normes de l'hygiène. Si les habitants ont dénoncé cet état de fait, il reste la responsabilités des autorités de la commune de Kouba qui se sont empressés d'afficher des notes pour informer les habitants qu'il était interdit de laisser traîner des objets sur les trottoirs de la cité sous peine de sanctions, alors que les commerçants étalent leurs marchandises en squattant les passages sans qu'ils ne soient inquiétés. Quoi qu'il en soit, ce qui s'était destiné à être une cité exemplaire est en passe de devenir un lieu où il ne fait pas bon vivre.