Si dans certains secteurs urbains, les comités de quartiers ont initié des opérations de volontariat pour soutenir le travail quotidien des services de la division de l'hygiène et de l'assainissement pour éradiquer les décharges sauvages, dans d'autres points de la ville, la situation n'est guère reluisante avec l'apparition de tas d'immondices, de gravats et d'ordures qui s'amoncèlent et grossissent au fil des jours sans provoquer de réactions de la part de l'administration locale, et encore moins de ses administrés. Il suffit de passer aux alentours de la « cité El Hayat », sur le prolongement du boulevard Mascara, ou bien à proximité du stade Miloud Hadefi, sur les accotements du 2ème boulevard périphérique Mekki Khelifa, pour être édifié sur les mauvais réflexes des résidents, lesquels abandonnent les ordures ménagères à des endroits situés loin de l'itinéraire des camions chargés de la collecte des déchets. Parfois, c'est le secteur de l'éclairage public qui n'est par pris sérieusement en charge par les entreprises privées, conventionnées pour entretenir les 26 000 points lumineux répertoriés à l'intérieur du tissu urbain de la ville d'Oran.