Décennie internationale sur le changement climatique Lors de la réunion extraordinaire des ministres de l'Environnement, de la Communauté internationale et du Forum ministériel mondial sur l'environnement qui s'est déroulée à Monaco du 20 au 22 février dernier, l'Algérie a réussi à faire adopter à l'issue des négociations avec notamment les USA, l'Union européenne, le Japon, le Canada et la Russie, par le conseil du programme des Nations unies/PNUE son projet de décision recommandant à l'Assemblée générale des Nations unies de déclarer la décennie 2010-2020 « décennie internationale sur le changement climatique ». Cette initiative vise à réapproprier la question du changement climatique et du réchauffement de la planète par non seulement les décideurs politiques et le monde de l'entreprise mais aussi par les citoyens. L'Algérie a participé avec une délégation conduite par Chérif Rahmani, ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme. L'équipe FLN de football veut récupérer ses archives La Fondation de l'équipe algérienne de football du FLN (1958-1962) a officiellement demandé aux autorités chinoises la récupération des archives relatives au séjour de l'équipe à Pékin en 1958, lors de sa tournée à travers le monde pour véhiculer le message de la Révolution algérienne et la lutte de Libération nationale. Le président de la Fondation de l'équipe FLN, Mohamed Soukhane, a remis en ce sens une lettre officielle au vice-ministre chinois des Sports, M. Yu Zaiqing, en visite à Alger, ainsi qu'une photo de cette fantastique équipe prise dans le stade de Pékin avec les célèbres joueurs de l'époque, notamment les Mekhloufi, Mustapha Zitouni, les frères Soukhane, Ibrir, Bentifour, Maouche, Zouba. Le ministre chinois s'est déclaré disposé à répondre favorablement à la demande de la Fondation de l'équipe du FLN, qui avait sillonné le monde de 1958 à 1962. La Fondation de l'équipe du FLN compte également récupérer les archives de cette équipe qui restent disséminées dans les pays où elle s'est rendue. Français pendant 50 ans puis privé de sa nationalité La justice française se prononcera en appel le 3 avril sur le cas d'un habitant de Grasse (sud de la France), citoyen français pendant une cinquantaine d'années mais à qui l'administration dénie depuis 2004 sa nationalité. Né en Tunisie en avril 1955, Abdelkrim Fodil, de père français d'Algérie et d'une mère originaire de Tunisie, habite en France depuis l'âge de trois mois et était détenteur depuis toujours de papiers d'identité français. En janvier 2004, le tribunal d'instance de Cannes (sud) refuse, cependant, de lui délivrer un certificat de nationalité, au motif qu'il aurait perdu sa nationalité française, comme son père, le 3 juillet 1962, jour de l'indépendance algérienne. Il est précisé que la demande d'attribution de la nationalité française faite par son père juste après l'indépendance de l'Algérie a été classée sans suite. M. Fodil a présenté un recours qui a été rejeté le 11 avril par le tribunal de Nice qui, à son tour, a estimé qu'il ne pouvait bénéficier de la nationalité française, rappelant en outre que le demandeur avait été condamné deux fois par la justice française. L'abattage des chiens, en attendant la fourrière canine L'Apc de Blida a enfin réagi face à la prolifération inquiétante des chiens errants au niveau des différents quartiers et boulevards de la ville des Roses, et ce, après quatre années « d'indifférence » et de laisser-aller. En effet, une opération d'abattage de ces animaux errants et porteur de maladies a commencé en janvier pour prendre fin dans quelques semaines, avec pour bilan provisoire quelque 200 chiens abattus. La population locale insiste toutefois, sur la création d'une fourrière canine à Blida, tout en ayant recours à la capture et non à l'abattage de ces chiens. Ce qui fera plaisir aux défenseurs des droits des animaux et évitera les « choquants » tirs nocturnes et les balles « perdues » souvent fatales pour l'homme. Tu ne t'appelleras point Saddam ! Qui peut encore porter « haut et fier » le nom de Saddam Hussein et jurer de le garder à vie ? Personne ? Pourtant, il fut un temps où on célébrait encore les tyrans dans ce pays, le nom du dictateur irakien était à la mode. Plus qu'à la mode. Affubler son fils du prénom de Saddam était une preuve d'engagement, un acte hautement militant. Aujourd'hui, il l'est moins. Beaucoup moins. Au point que des lycéens de la banlieue est d'Alger, las de porter le sinistre « nom » du « pendu » de Baghdad, ont eu recours à la justice pour obtenir l'autorisation de se faire greffer un nouveau prénom. Un prénom « passe-partout », synonyme pour eux d'un nouveau départ dans la vie. « Aussitôt le jugement obtenu, aussitôt les prénoms changés », racontent les professeurs surpris qu'entre le 1er et 2e trimestres leurs élèves changent de prénom. Mais qu'importe. Dans les livres d'histoire comme dans les livrets de famille, le nom du celui qui fut pour longtemps le « Maître absolu de Baghdad », le « héros » déchu du baâthisme arabe, l'icône « déboulonnée » de la « cause irakienne », laissera toujours une trace.